Une vague de contestation s’abat sur le pays du golfe Persique. A quelques jours du début de la coupe du monde, le Qatar fait face à une campagne de boycott. Des acteurs des droits de l'homme, des sportifs, des hommes politiques s’insurgent contre le pays en raison des conditions de travail des ouvriers « déplorables » sur les chantiers des édifices devant abriter la compétition. Président de la FIFA de 1998 à 2015, Sepp Blatter était aux affaires lors de l’attribution du mondial au Qatar. Dans une interview accordée à un média suisse, l’homme âgé de 86 ans a avoué ressentir quelques regrets par rapport à cette décision : « Le choix du Qatar était une erreur ». Il ajoute : « Le football et la Coupe du monde sont trop grands pour cela […] J’en portais à l’époque la responsabilité en tant que président de la Fifa ». L’ancien dirigeant estime qu’il aurait été préférable que les Etats-Unis organisent ce mondial, 4 ans après la Russie. « Cela aurait été un geste de paix si les deux adversaires politiques avaient organisé la Coupe du monde l’un après l’autre », dit-il.