Moins d’une semaine après les violences enregistrées au stade Demba Diop lors d’un match navétane (vendredi dernier), ensuite samedi au stade Léopold Sédar Senghor lors du match Sénégal - Côte d’Ivoire comptant pour les éliminatoires de la CAN 2013 en Afrique du Sud, et dans le courant de cette semaine à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, des individus se réclamant des "thiantacounes" ont incendié des bus et bloqué la corniche ouest ce vendredi.
Venus en masse et contenus par une police « très diplomatique » selon plusieurs constats, des hommes et des femmes, adultes et jeunes, ont réclamé avec force la libération de leur guide qui a été transféré à la prison de Rebeuss (en périphérie du plateau) suite à plusieurs situations jugées « difficiles et incompréhensibles ».
Cheikh Béthio Thioune était précédemment incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès. Le marabout et certains de ses disciples sont inculpés d’homicide volontaires avec acte de barbarie, de détention d’armes sans autorisation, d’association de malfaiteurs, de recel de cadavres, d’inhumation de cadavres sans autorisation et de non dénonciation.
Ces violences notées essentiellement à Dakar se déroulent dans un contexte social tendu du fait de la flambée des prix des denrées de première nécessité et du carburant à la pompe à la moins d’une semaine de la tabaski.
De nombreux Sénégalais évoquent une crise financière qu’ils jugent « intenable ». Beaucoup d’entre eux estiment cependant que force doit rester à la loi et que les autorités « doivent faire montre de plus de tempérament et d’autorité. »
CF/ASI24
Venus en masse et contenus par une police « très diplomatique » selon plusieurs constats, des hommes et des femmes, adultes et jeunes, ont réclamé avec force la libération de leur guide qui a été transféré à la prison de Rebeuss (en périphérie du plateau) suite à plusieurs situations jugées « difficiles et incompréhensibles ».
Cheikh Béthio Thioune était précédemment incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès. Le marabout et certains de ses disciples sont inculpés d’homicide volontaires avec acte de barbarie, de détention d’armes sans autorisation, d’association de malfaiteurs, de recel de cadavres, d’inhumation de cadavres sans autorisation et de non dénonciation.
Ces violences notées essentiellement à Dakar se déroulent dans un contexte social tendu du fait de la flambée des prix des denrées de première nécessité et du carburant à la pompe à la moins d’une semaine de la tabaski.
De nombreux Sénégalais évoquent une crise financière qu’ils jugent « intenable ». Beaucoup d’entre eux estiment cependant que force doit rester à la loi et que les autorités « doivent faire montre de plus de tempérament et d’autorité. »
CF/ASI24