Les Parisiens y ont cru jusqu'au bout, mais la meilleure équipe du monde a encore une fois prouvé qu'elle méritait son surnom. Après un nul (2-2) au match aller le 2 avril, Barcelone s'est qualifié, mercredi 10 avril, pour la demi-finale de la Ligue des champions au Camp Nou, en éliminant le PSG grâce à un nouveau nul, 1-1. Pastore a ouvert le score pour les Parisiens à la 50e minute et les Catalans ont égalisé à la 71e grâce à Pedro, sur une action de Messi. La règle controversée des buts à l'extérieur élimine les Parisiens. Que retenir de cette rencontre ?
Le PSG, futur grand d'Europe
Autant le nul au match aller était très chanceux pour les Parisiens, autant les hommes de Carlo Ancelotti peuvent avoir des regrets après ce match retour. Une première heure remarquable, où le PSG a étouffé le jeu fait de petites passes du FC Barcelone, où les flèches parisiennes se propulsaient vers l'avant à la vitesse de l'éclair, obligeant le gardien Valdés à plusieurs parades de classe. En face, on ne voyait pas les Iniesta et autres Villa. Jusqu'à l'entrée de Lionel Messi, à l'heure de jeu. Tony Kurbos, l'attaquant du FC Metz qui a marqué trois buts au Barça un soir de 1984, expliquait avant la rencontre à francetv info que "le PSG a sa chance s'il tient bon en défense et si Messi ne joue pas". Malheureusement, cette équation parfaite n'a tenu qu'une heure. L'effet psychologique a joué à plein, le PSG s'est mis à reculer, et ne s'est plus procuré d'occasions. Le Barça, lui, a pu camper dans le camp parisien comme il aime tant le faire.
Le PSG, toujours un club français dans la défaite
Combien de fois un club français a-t-il tenu la dragée haute à un grand d'Europe, avant de s'incliner sur un détail ? Lyon contre le Milan AC, en 2006, battu dans les arrêts de jeu du quart de finale retour, en est le dernier exemple. De ce match nul au Camp Nou, un joueur comme Christophe Jallet était partagé entre deux sentiments. "On n'a pas eu peur de cette équipe", déclare le latéral parisien sur Canal +. "On peut être fier de ce qu'on a réalisé. On peut être fiers d'avoir rivalisé avec la meilleure équipe du monde", conclut-il. N'est-ce pas une conclusion un peu "petit bras" quand on voit à quel point le Barça était prenable ?
A charge de revanche l'année prochaine, avec une rage de vaincre plus affirmée. Contrairement à cette année, les propriétaires qataris ne se contenteront pas d'une élimination en quarts de finale, aussi méritoire soit-elle. Carlo Ancelotti a fait une promesse : "L'an prochain, l'objectif, c'est la demi- finale. Mais nous voulons gagner le championnat et la coupe."
L'Espagne, l'Allemagne et les autres
Les quatre clubs qualifiés pour le dernier carré sont donc : le FC Barcelone, le Real Madrid, le Bayern Munich et le Borussia Dortmund. Sur ce qu'on a vu lors des tours précédents, le favori logique semble être le club bavarois, qui a éliminé sans trembler la Juventus (2-0, 2-0). Le FC Barcelone, que le PSG a bougé au match retour, paraît plus friable. Certaines de ses faiblesses sont apparues lors de son 8e de finale aller contre le Milan AC (0-2, 4-0), puis face au PSG. Le jeu si particulier de cette équipe commence à être décrypté par les adversaires, et parfois même mis en échec. L'équipe qui y parviendra sur deux fois 90 minutes aura trouvé la clé.
Le PSG, futur grand d'Europe
Autant le nul au match aller était très chanceux pour les Parisiens, autant les hommes de Carlo Ancelotti peuvent avoir des regrets après ce match retour. Une première heure remarquable, où le PSG a étouffé le jeu fait de petites passes du FC Barcelone, où les flèches parisiennes se propulsaient vers l'avant à la vitesse de l'éclair, obligeant le gardien Valdés à plusieurs parades de classe. En face, on ne voyait pas les Iniesta et autres Villa. Jusqu'à l'entrée de Lionel Messi, à l'heure de jeu. Tony Kurbos, l'attaquant du FC Metz qui a marqué trois buts au Barça un soir de 1984, expliquait avant la rencontre à francetv info que "le PSG a sa chance s'il tient bon en défense et si Messi ne joue pas". Malheureusement, cette équation parfaite n'a tenu qu'une heure. L'effet psychologique a joué à plein, le PSG s'est mis à reculer, et ne s'est plus procuré d'occasions. Le Barça, lui, a pu camper dans le camp parisien comme il aime tant le faire.
Le PSG, toujours un club français dans la défaite
Combien de fois un club français a-t-il tenu la dragée haute à un grand d'Europe, avant de s'incliner sur un détail ? Lyon contre le Milan AC, en 2006, battu dans les arrêts de jeu du quart de finale retour, en est le dernier exemple. De ce match nul au Camp Nou, un joueur comme Christophe Jallet était partagé entre deux sentiments. "On n'a pas eu peur de cette équipe", déclare le latéral parisien sur Canal +. "On peut être fier de ce qu'on a réalisé. On peut être fiers d'avoir rivalisé avec la meilleure équipe du monde", conclut-il. N'est-ce pas une conclusion un peu "petit bras" quand on voit à quel point le Barça était prenable ?
A charge de revanche l'année prochaine, avec une rage de vaincre plus affirmée. Contrairement à cette année, les propriétaires qataris ne se contenteront pas d'une élimination en quarts de finale, aussi méritoire soit-elle. Carlo Ancelotti a fait une promesse : "L'an prochain, l'objectif, c'est la demi- finale. Mais nous voulons gagner le championnat et la coupe."
L'Espagne, l'Allemagne et les autres
Les quatre clubs qualifiés pour le dernier carré sont donc : le FC Barcelone, le Real Madrid, le Bayern Munich et le Borussia Dortmund. Sur ce qu'on a vu lors des tours précédents, le favori logique semble être le club bavarois, qui a éliminé sans trembler la Juventus (2-0, 2-0). Le FC Barcelone, que le PSG a bougé au match retour, paraît plus friable. Certaines de ses faiblesses sont apparues lors de son 8e de finale aller contre le Milan AC (0-2, 4-0), puis face au PSG. Le jeu si particulier de cette équipe commence à être décrypté par les adversaires, et parfois même mis en échec. L'équipe qui y parviendra sur deux fois 90 minutes aura trouvé la clé.