Aujourd’hui, deux corps assurant la sécurité intérieur du pays, des hommes politiques, administratifs ainsi que les bâtiments publics, relevant de l’administration etc restent confrontés à un climat de tension indirect. Hier, le ministre de l’Intérieur, le Général Pathé Seck, un gendarme à la retraite a coupé la tête du directeur général de la Police nationale, Codé Mbengue. A l’origine de cette mesure, les manquements notés sur l’atterrissage du coordonnateur du PDS, Oumar Sarr, la semaine passée au tarmac de l’aéroport de Dakar, en provenance de la Mauritanie, alors frappé d’une interdiction de sortie du territoire national. Il s’y ajoute le cas du SG de l’UJTL, recherché avant-hier par la Police en vain. Jusqu’à ce qu’il vienne de son propre gré répondre à sa convocation devant les limiers. Ces deux manquements de la Police ont touché le ministre de l’Intérieur dans son orgueil. Jusqu’à prendre la ferme volonté de limoger Codé Mbengue.
Mais qui est responsable de tout cela ? C’est juste à cause d’un ensemble de facteurs cumulés que le vase a débordé. D’abord, Macky a commis l’erreur de choisir un gendarme à la commande des policiers. Cette situation, osons le dire, aucun corps qu’il soit militaire ou paramilitaire ne l’acceptera. Car, de toutes les façons, il y’aura une incompatibilité sur les interprétations, la manière de voir, d’agir et de faire. Aussi, il faut souligner, que du petit maillon jusqu’ au sommet de la hiérarchie policière, seul les policiers maîtrisent que quiconque, leur travail. C’est dans ce contexte bien sûr, à défaut de nommer un civil à la tête du département de l’Intérieur, qu’il fallait choisir un haut gradé de la police. Tel n’a pas été le cas de Macky Sall. Et voilà que l’étau se resserre davantage autour de lui. D’une part parce que le Général Pathé Seck, aura l’appui de la Gendarmerie, ou en tout cas d’une frange de ce corps ou encore l’Armée, au prix tenez-vous bien, des failles dans les rangs de la Police qui se sentent affaiblis dans sa moelle épinière, à cause d’une usurpation de fonction.
Ensuite, si l’on se rappelle à l’affaire des manifestations suivies des casses perpétrées par les disciples du marabout Cheikh Béthio Thioune, l’ancien ministre de l’Intérieur en ce moment Mbaye Ndiaye, a été simplement remercié de ses fonctions. Mais pourquoi Macky n’a pas procédé de la même manière ? C’est parce que le Général Pathé Seck a bien fait son boulot excepte Codé Mbengue, c’est pour cela, il a préféré le maintenir à ce poste ? Dans ce domaine de la sécurité publique, du contrôle des frontières, des aéroports, ports, la Police est d’une efficacité sans précédente. Personne ne doute de leur capacité d’agir, dans des circonstances parfois très difficiles. Mais ne faudrait t-il pas encore leur faire confiance, en évitant de toucher indirectement l’orgueil de ce corps en leur choisissant un chef qui n’est pas de leur corporation. Aujourd’hui, il est clair que la Police restera à jamais touchée par cette affaire du général Pathé Seck. Qui, devant agir en gentleman, après ces échecs, en rendant le tablier a tout simplement, procèdé de la plus facile des manières, en limogeant le DGPN, Codé Mbengue. Loin d’être un problème de manque d’obéissance à l’égard de son supérieur, les faits seulement en disent suffisamment sur cette affaire que le président de la République doit prendre à bras le corps, pour le régler définitivement, sans créer de sentiment de rejets entre la Police et la Gendarmerie qui pourtant jouent chacun son rôle le plus normalement du monde.
Mais qui est responsable de tout cela ? C’est juste à cause d’un ensemble de facteurs cumulés que le vase a débordé. D’abord, Macky a commis l’erreur de choisir un gendarme à la commande des policiers. Cette situation, osons le dire, aucun corps qu’il soit militaire ou paramilitaire ne l’acceptera. Car, de toutes les façons, il y’aura une incompatibilité sur les interprétations, la manière de voir, d’agir et de faire. Aussi, il faut souligner, que du petit maillon jusqu’ au sommet de la hiérarchie policière, seul les policiers maîtrisent que quiconque, leur travail. C’est dans ce contexte bien sûr, à défaut de nommer un civil à la tête du département de l’Intérieur, qu’il fallait choisir un haut gradé de la police. Tel n’a pas été le cas de Macky Sall. Et voilà que l’étau se resserre davantage autour de lui. D’une part parce que le Général Pathé Seck, aura l’appui de la Gendarmerie, ou en tout cas d’une frange de ce corps ou encore l’Armée, au prix tenez-vous bien, des failles dans les rangs de la Police qui se sentent affaiblis dans sa moelle épinière, à cause d’une usurpation de fonction.
Ensuite, si l’on se rappelle à l’affaire des manifestations suivies des casses perpétrées par les disciples du marabout Cheikh Béthio Thioune, l’ancien ministre de l’Intérieur en ce moment Mbaye Ndiaye, a été simplement remercié de ses fonctions. Mais pourquoi Macky n’a pas procédé de la même manière ? C’est parce que le Général Pathé Seck a bien fait son boulot excepte Codé Mbengue, c’est pour cela, il a préféré le maintenir à ce poste ? Dans ce domaine de la sécurité publique, du contrôle des frontières, des aéroports, ports, la Police est d’une efficacité sans précédente. Personne ne doute de leur capacité d’agir, dans des circonstances parfois très difficiles. Mais ne faudrait t-il pas encore leur faire confiance, en évitant de toucher indirectement l’orgueil de ce corps en leur choisissant un chef qui n’est pas de leur corporation. Aujourd’hui, il est clair que la Police restera à jamais touchée par cette affaire du général Pathé Seck. Qui, devant agir en gentleman, après ces échecs, en rendant le tablier a tout simplement, procèdé de la plus facile des manières, en limogeant le DGPN, Codé Mbengue. Loin d’être un problème de manque d’obéissance à l’égard de son supérieur, les faits seulement en disent suffisamment sur cette affaire que le président de la République doit prendre à bras le corps, pour le régler définitivement, sans créer de sentiment de rejets entre la Police et la Gendarmerie qui pourtant jouent chacun son rôle le plus normalement du monde.