‘’Ce nouveau renvoi a été motivé par la non confirmation de la convocation de la partie civile. Nous avons ainsi demandé au tribunal a renvoyé l’audience au 8 mai prochain. Nous espérons qu’à cette date l’affaire sera instruite’’, a indiqué à Me Landing Badji, conseil de la défense à l’issue de l’audience.
La précédente audience qui s’était tenue le 27 mars avait été renvoyé pour défaut de convocation de la partie civile par le procureur de la République. Le tribunal avait toutefois accepté la demande de comparution de témoins supplémentaires introduite par la défense.
Ces paysans originaires des villages de Nguer-Nguer et de Yadiana, dans la communauté rurale de Diokoul, dans le département de Kébémer, sont notamment poursuivis pour destruction de biens appartenant à autrui, d’association de malfaiteurs et de menaces de mort.
Membres du Collectif des paysans sans terre de Dioukoul, ils sont suspectés d’avoir coupé le 10 février 2012, les barbelés de la clôture d’une ferme dénommée ‘’Mame Tolla Wade’’, bâtie sur quelque 2070 hectares. Ils entendaient ainsi protester contre ce qu’ils considèrent comme une ‘’spoliation’’.
Aussitôt arrêtés par la gendarmerie de Kébémer, les manifestants avaient été placés sous mandat de dépôt. Ils avaient une semaine plus tard, à l’ouverture de la première audience, bénéficié d’une liberté provisoire.
Le parquet de Louga s’était opposé à cette mesure et avait attaqué en cassation cette décision du tribunal correctionnel de Louga. La Cour suprême a, en dernier ressort, confirmé cette liberté provisoire en mai dernier.
Les terres en question ont été attribuées par le conseil rural de Diokoul à un marabout nommé Serigne Bassirou Mbacké pour les besoins de l'érection d'une ferme dite "Mame Tolla Wade", du nom du père de l'ancien président Abdoulaye Wade.
La précédente audience qui s’était tenue le 27 mars avait été renvoyé pour défaut de convocation de la partie civile par le procureur de la République. Le tribunal avait toutefois accepté la demande de comparution de témoins supplémentaires introduite par la défense.
Ces paysans originaires des villages de Nguer-Nguer et de Yadiana, dans la communauté rurale de Diokoul, dans le département de Kébémer, sont notamment poursuivis pour destruction de biens appartenant à autrui, d’association de malfaiteurs et de menaces de mort.
Membres du Collectif des paysans sans terre de Dioukoul, ils sont suspectés d’avoir coupé le 10 février 2012, les barbelés de la clôture d’une ferme dénommée ‘’Mame Tolla Wade’’, bâtie sur quelque 2070 hectares. Ils entendaient ainsi protester contre ce qu’ils considèrent comme une ‘’spoliation’’.
Aussitôt arrêtés par la gendarmerie de Kébémer, les manifestants avaient été placés sous mandat de dépôt. Ils avaient une semaine plus tard, à l’ouverture de la première audience, bénéficié d’une liberté provisoire.
Le parquet de Louga s’était opposé à cette mesure et avait attaqué en cassation cette décision du tribunal correctionnel de Louga. La Cour suprême a, en dernier ressort, confirmé cette liberté provisoire en mai dernier.
Les terres en question ont été attribuées par le conseil rural de Diokoul à un marabout nommé Serigne Bassirou Mbacké pour les besoins de l'érection d'une ferme dite "Mame Tolla Wade", du nom du père de l'ancien président Abdoulaye Wade.