L'avocat Jean-Claude Hébert estime qu'il demeure difficile de prévoir combien de temps ces procédures pourraient durer.
Dans un premier temps, la police de Montréal devra transférer des éléments de preuve à Justice Canada, qui contactera à son tour le ministère de la Justice allemand.
En vertu du traité d'extradition entre les deux pays, a expliqué Me Hébert, le Canada dispose de 60 jours pour faire une demande d'extradition à l'Allemagne. L'accusé demeurera détenu entretemps.
Cette demande d'extradition logée, M. Magnotta aura alors deux choix: soit de la contester, ou de se rendre volontairement aux autorités canadiennes.
« Dans le cas de M. Magnotta, étant donné les traces qu'il a laissées un peu partout et l'auto-incrimination, ça devient plus difficile de prétendre que la demande canadienne est mal fondée », a analysé l'avocat de Montréal.
«Donc ça reste une option quand même très probable, potentielle et possible, que M. Magnotta, face au dossier écrasant qu'il a devant lui, décide de venir régler son compte avec la justice canadienne directement, plutôt que de passer des mois et des mois en détention en cellule allemande, dans un pays qu'il connaît moins bien, d'autant plus qu'il sera isolé.»
«Mais les délais... On parle de la mécanique juridique, les délais d'appels, et cetera, a poursuivi Jean-Claude Hébert. Si Magnotta décide de contester complètement, vigoureusement, oui, ça peut prendre plusieurs mois avant que la décision finale soit rendue.»
Le ministère fédéral de la Justice, responsable de coordonner les procédures d'extradition avec l'Allemagne, n'a pas encore réagi.
Dans un premier temps, la police de Montréal devra transférer des éléments de preuve à Justice Canada, qui contactera à son tour le ministère de la Justice allemand.
En vertu du traité d'extradition entre les deux pays, a expliqué Me Hébert, le Canada dispose de 60 jours pour faire une demande d'extradition à l'Allemagne. L'accusé demeurera détenu entretemps.
Cette demande d'extradition logée, M. Magnotta aura alors deux choix: soit de la contester, ou de se rendre volontairement aux autorités canadiennes.
« Dans le cas de M. Magnotta, étant donné les traces qu'il a laissées un peu partout et l'auto-incrimination, ça devient plus difficile de prétendre que la demande canadienne est mal fondée », a analysé l'avocat de Montréal.
«Donc ça reste une option quand même très probable, potentielle et possible, que M. Magnotta, face au dossier écrasant qu'il a devant lui, décide de venir régler son compte avec la justice canadienne directement, plutôt que de passer des mois et des mois en détention en cellule allemande, dans un pays qu'il connaît moins bien, d'autant plus qu'il sera isolé.»
«Mais les délais... On parle de la mécanique juridique, les délais d'appels, et cetera, a poursuivi Jean-Claude Hébert. Si Magnotta décide de contester complètement, vigoureusement, oui, ça peut prendre plusieurs mois avant que la décision finale soit rendue.»
Le ministère fédéral de la Justice, responsable de coordonner les procédures d'extradition avec l'Allemagne, n'a pas encore réagi.