Un an après la DPG, présentée par le désormais ex-Chef du gouvernement Mr Abdoul Mbaye, déclinant les grands axes en termes d’objectifs généraux, SEM Macky Sall a procédé à un remaniement ministériel : selon la Constitution, selon le contexte socio-économique, juridique et politique. Ces trois variables ont motivé dans des proportions approximativement équivalentes, une nouvelle organisation de l’architecture de l’Exécutif qui sera dirigée par Mme Aminiata Touré : précédemment Directrice de Cabinet du Candidat, puis Ministre de la justice du Président Macky Sall. Une équipe dépoussiérée et remaniée -pour des raisons que nous ignorons- est chargée de traduire en actes concrets la vision du Chef de l’Etat, en réponses aux exigences incompressibles des citoyens et aux réformes exigées par la refonte de la République (impunité, organisation et méthodes).
Une lecture croisée permet de déduire en filigrane que cette année et demi, d’exercice du pouvoir, a confirmé la prédominance des coïncidences entre agendas médiatique, politique et judiciaire : cette presse tient la deuxième place dans l’ordre hiérarchique des pouvoirs et reste incontournable pour certains.
Toutefois, c’est aussi le début de la fin : « overdose, fantaisie et manipulation médiatiques ». Le remaniement intervient également dans un contexte où la restauration de la confiance « gouvernant-gouverné » se pose avec acuité et rappelle la nécessité de s’adapter par l’humilité, l’exemplarité mais aussi et surtout la génération au sens large.
Certains secteurs tiennent une place prépondérante dans ce nouvel gouvernemental et dès lors annoncent la stratégie adoptée pour apporter des réponses idoines aux lancinantes problématiques : Demande sociale et Stabilité politique(Géopolitique, Coalition BBY, Justice), Economie(Infrastructures, Investissements, Energie, Ressources minières, Industrie, Tourisme, Pêche, Agriculture), Finances (Recettes fiscales et douanières, BM, FMI…), Diplomatie (NEPAD, G8, Compatriotes à l’étranger), Jeunes et Femmes (couche vulnérable, Formation, Insertion dans le circuit économique générateur de revenus).
Au demeurant l’érection du secteur de l’Energie en département à part entière, et le choix porté sur la Présidente de la CRSE (autorité régulatrice du secteur), sont un prélude à la détermination à résoudre les problèmes des sous-secteurs (Electricité gérée par la SENELEC, Hydrocarbures). Ce secteur requiert une réorganisation fondamentale (la pléthore d’agences absurdes et inopérantes, ce sera débattu en commission CEM).
Il convient de rappeler les propos d’un expert « Au-delà de la vétusté de ses équipements, Senelec fait face à un certain lobby qui, conscient de ses difficultés financières, la tient en otage et lui impose sa loi impitoyable. C’est la conviction de Djibril Thiongane, consultant en économie pétrolière. L'ingénieur regrette que la société d'électricité soit obligée de payer son fuel à 30 % plus cher, avec des conditions de règlements parfois draconiennes. ». Par ailleurs l’implication de la main d’œuvre et de l’expertise locales dans la planification et l’exécution des concessions de Green Energy, ASER, est recommandée. L’audit de gestion du barrage de Manantali par ESKOM SA (quota du Sénégal, efficience) et la prise en main des projets de barrage hydroélectrique de l’OMVG). L’ensemble de ces faisceaux procéderaient à un recours ultime aux énergies alternatives.
Le regroupement de l’industrie et des Mines en une entité, rappelle l’époque où les ICS portaient jalousement le nom de « fleuron de l’industrie sénégalaise ». D’énormes chantiers en vue : questions d’ordre environnemental (Rufisque avec SOCOCIM, Thiès et Mbao avec ICS, code et économie miniers…).
En définitive, la cacophonie et les spéculations, gangrènes d’une société cancérigène : mentalités claires-obscures occasionneront toujours une débauche d’énergie. Ensemble, pour réussir le pari d’un rendez-vous promis à nos voisins : sacerdoce des responsabilités républicaines.
NDIAYE Mamadou
Ing Consultant
NRJ / TIC
Cadre APR /Dkr-Plateau
Une lecture croisée permet de déduire en filigrane que cette année et demi, d’exercice du pouvoir, a confirmé la prédominance des coïncidences entre agendas médiatique, politique et judiciaire : cette presse tient la deuxième place dans l’ordre hiérarchique des pouvoirs et reste incontournable pour certains.
Toutefois, c’est aussi le début de la fin : « overdose, fantaisie et manipulation médiatiques ». Le remaniement intervient également dans un contexte où la restauration de la confiance « gouvernant-gouverné » se pose avec acuité et rappelle la nécessité de s’adapter par l’humilité, l’exemplarité mais aussi et surtout la génération au sens large.
Certains secteurs tiennent une place prépondérante dans ce nouvel gouvernemental et dès lors annoncent la stratégie adoptée pour apporter des réponses idoines aux lancinantes problématiques : Demande sociale et Stabilité politique(Géopolitique, Coalition BBY, Justice), Economie(Infrastructures, Investissements, Energie, Ressources minières, Industrie, Tourisme, Pêche, Agriculture), Finances (Recettes fiscales et douanières, BM, FMI…), Diplomatie (NEPAD, G8, Compatriotes à l’étranger), Jeunes et Femmes (couche vulnérable, Formation, Insertion dans le circuit économique générateur de revenus).
Au demeurant l’érection du secteur de l’Energie en département à part entière, et le choix porté sur la Présidente de la CRSE (autorité régulatrice du secteur), sont un prélude à la détermination à résoudre les problèmes des sous-secteurs (Electricité gérée par la SENELEC, Hydrocarbures). Ce secteur requiert une réorganisation fondamentale (la pléthore d’agences absurdes et inopérantes, ce sera débattu en commission CEM).
Il convient de rappeler les propos d’un expert « Au-delà de la vétusté de ses équipements, Senelec fait face à un certain lobby qui, conscient de ses difficultés financières, la tient en otage et lui impose sa loi impitoyable. C’est la conviction de Djibril Thiongane, consultant en économie pétrolière. L'ingénieur regrette que la société d'électricité soit obligée de payer son fuel à 30 % plus cher, avec des conditions de règlements parfois draconiennes. ». Par ailleurs l’implication de la main d’œuvre et de l’expertise locales dans la planification et l’exécution des concessions de Green Energy, ASER, est recommandée. L’audit de gestion du barrage de Manantali par ESKOM SA (quota du Sénégal, efficience) et la prise en main des projets de barrage hydroélectrique de l’OMVG). L’ensemble de ces faisceaux procéderaient à un recours ultime aux énergies alternatives.
Le regroupement de l’industrie et des Mines en une entité, rappelle l’époque où les ICS portaient jalousement le nom de « fleuron de l’industrie sénégalaise ». D’énormes chantiers en vue : questions d’ordre environnemental (Rufisque avec SOCOCIM, Thiès et Mbao avec ICS, code et économie miniers…).
En définitive, la cacophonie et les spéculations, gangrènes d’une société cancérigène : mentalités claires-obscures occasionneront toujours une débauche d’énergie. Ensemble, pour réussir le pari d’un rendez-vous promis à nos voisins : sacerdoce des responsabilités républicaines.
NDIAYE Mamadou
Ing Consultant
NRJ / TIC
Cadre APR /Dkr-Plateau