Macky Sall ne serait donc pas l’homme à reculer. Le chef de l'Etat reste toujours constant dans sa volonté d'auditer l'héritage que lui a légué le pouvoir libéral de Me Abdoulaye Wade. «Je ferai l'état des lieux», avait-il prévenu le lendemain de son élection. Son Premier ministre, Abdoul Mbaye, l'a répété juste après sa nomination le 3 avril dernier. Le pouvoir exécutif a tenu parole : la machine d'audits est officiellement lancée. Et elle ne s'arrêtera pas, malgré les appels lancés par certaines personnalités (maraboutiques) au Président Sall de ne pas faire une redoutée «chasse aux sorcières».
D'un ton courtois mais ferme, le chef de l’Etat a été très clair avec l'Inspection générale d'Etat (Ige) : «Je n'ai de préjugés contre personne. Et il n'est pas question pour moi de s'acharner contre qui que ce soit, mais j'ai besoin de faire l'état des lieux. Je ne ferai pas de pression sur vous (les Inspecteurs généraux d'Etat); j'attends les résultats des enquêtes.»
D'un ton courtois mais ferme, le chef de l’Etat a été très clair avec l'Inspection générale d'Etat (Ige) : «Je n'ai de préjugés contre personne. Et il n'est pas question pour moi de s'acharner contre qui que ce soit, mais j'ai besoin de faire l'état des lieux. Je ne ferai pas de pression sur vous (les Inspecteurs généraux d'Etat); j'attends les résultats des enquêtes.»