Malick Noël Seck, le leader de la Convergence socialiste, est formellement contre le maintien du Sénat. Il l’a fait savoir hier. Interrogé en marge de la conférence de presse de la Génération sentinelle pour la République (voir ailleurs), le socialiste a indexé les leaders du mouvement M 23. « Les leaders qui étaient sur les podiums du M 23, nous ont tourné le dos. On ne les voit plus. Ils nous ont trahis. Pourtant, rien n’a changé. Les citoyens continuent de patauger dans les eaux, nous utilisons toujours des groupes électrogènes. Au même moment, ces gens sont en train de se faire soigner en Europe, leurs enfants sont dans des écoles privées », s’est écrié Malick Noël Seck. Qui poursuit : « ce qui est en train de se passer est assez convainquant pour qu’on puisse douter du sérieux de ceux qui nous gouvernent. Nous nous étions battus pour la suppression du Sénat. Aujourd’hui, nous devons poursuivre ce même combat. Car cette institution est une véritable honte pour notre démocratie. Elle coute cher. Et, puis elle n’a pas sa raison d’être ». En effet, la mort dans l’âme, ce jeune responsable, très dur contre les responsables politiques, est d’avis qu’il n’y a plus d’opposition au Sénégal. « Malheureusement, l’opposition n’existe plus au Sénégal, tous les partis ont rallié le pouvoir. Macky Sall a réussi à pacifier tout le monde en leur donnant des postes », a-t-il ajouté tout dépité. Interpelé sur la position de sa formation politique, le Ps, Malick Noël Seck a dit à qui veut l’entendre que « la Convergence socialiste garde sa ligne qui tourne au tour de la défense des intérêts de la population. Nous l’assumons. Si le Ps quitte cette ligne tant pis pour elle ».
AB. MBodj
L'Office
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