Diambars, comme l’affublent ses employés, ne tergiverse pas, en parlant de l’échec des athlètes sénégalais aux JO 2012. Sans vouloir vexer, a-t-il précisé, avant de piper mot. « Ce n’est pas une surprise, si on n’a pas réussi à ces Jeux Olympiques. Il faut comprendre que c’est le sport sénégalais qui a des problèmes. Ce qui fait que nous ne pouvions pas avoir de résultat », martèle-t-il. Si d’aucuns estiment que la fierté sénégalaise, dans cette compétition mondiale est Isabelle Sambou, eliminée par tirage, à un pas de la médaille de bronze, le boss de Stades lui, insiste pour dire que la satisfaction sénégalaise a été le football. Cependant, il infirme disant que s’il y a déception, c’est aussi au niveau du football. « Parce qu’on pouvait espérer mieux. Personne ne misait sur le football. Mais, les gosses ont forgé le respect, et donné l’envie au public d’y croire », se défend Kane. Quant à la performance des athlètes sénégalais, le directeur de publication du journal Stades estime que les tireurs n’avaient pas les arguments pour convaincre. Il y trouve d’ailleurs que l’ambition de participation incombait plus que la gagne. « Nous sommes très loin du haut niveau. La participation nous importait plus que la gagne. On est allé à une compétition qu’on n’avait pas du tout les moyens de remporter. Le Sport sénégalais va aux JO pour la participation et non pour les médailles. Il nous faut travailler encore pour espérer avoir des médailles, ou avoir des chances de médailles », précise Diambars.
Se référant à la Jamaïque qu’il qualifie d’ailleurs de « Petit » pays, Diambar dira que ce pays a su développer l’athlétisme à partir du milieu scolaire, pour avoir les résultats escomptés, aujourd’hui. La solution pour le Sénégal est de retourner aux activités sportives scolaires. « Depuis que l’Uassu a dépéri, nous n’avons plus de sportif de haut niveau. La preuve, El hadji Dia Ba, premier médaillé Olympique, est issu du milieu scolaire. Tant que nous ne réfléchissons pas sur le développement du sport, ça va être la routine mais, il n’y aura pas de résultat », a averti M. Kane.
Les pays qui récoltent des médailles, mettent en place une politique sportive. Ce qui fait défaut au Sénégal. « Nous gérons la conjoncture, chaque année. Chaque nouveau gouvernement qui arrive ne se donne pas les moyens d’élaborer une politique sportive », déplorera le boss de Stades.
Issiaka TOURE
REWMI QUOTIDIEN
Se référant à la Jamaïque qu’il qualifie d’ailleurs de « Petit » pays, Diambar dira que ce pays a su développer l’athlétisme à partir du milieu scolaire, pour avoir les résultats escomptés, aujourd’hui. La solution pour le Sénégal est de retourner aux activités sportives scolaires. « Depuis que l’Uassu a dépéri, nous n’avons plus de sportif de haut niveau. La preuve, El hadji Dia Ba, premier médaillé Olympique, est issu du milieu scolaire. Tant que nous ne réfléchissons pas sur le développement du sport, ça va être la routine mais, il n’y aura pas de résultat », a averti M. Kane.
Les pays qui récoltent des médailles, mettent en place une politique sportive. Ce qui fait défaut au Sénégal. « Nous gérons la conjoncture, chaque année. Chaque nouveau gouvernement qui arrive ne se donne pas les moyens d’élaborer une politique sportive », déplorera le boss de Stades.
Issiaka TOURE
REWMI QUOTIDIEN