« Ousmane Tanor Dieng est et restera secrétaire général du Parti socialiste (Ps) jusqu’au prochain congrès », a déclaré hier, dimanche 22 juillet, sur les ondes de Sud Fm, Me Aïssata Sall, porte-parole du Ps. C’est ainsi la première fois que Mme Tall, par ailleurs mairesse de Podor, se prononce sur ce sujet dont elle s’est cependant dit « désolée » du débat qu’il a suscité dans la presse et qui selon elle, « n’a pas sa raison d’être. » Car, a-t-elle rappelé, « au Parti socialiste, les problèmes se règlent dans les instances de discussion et non sur la place publique. Et ce débat n’a jamais été posé au bureau politique du parti ». Pour la porte-parole du Parti socialiste, « ceux qui alimentent cette polémique savent bel et bien que seul le congrès du parti peut décharger Ousmane Tanor Dieng de sa mission de Secrétaire général ». Et de souligner, « c’est le congrès qui confie les responsabilités et seul ce congrès est habilité à mettre fin au mandat d’un responsable ».
Toutefois, Me Tall reconnait l’expiration du mandat de tous les responsables socialistes. « Nos mandats ont expiré depuis 2011, et ce qui nous attend aujourd’hui, c’est de renouveler » , a-t-elle indiqué. Cependant, Me Sall rappelle que ce prolongement du mandat des actuels responsables a été décidé au cours d’un comité exceptionnel dans le but de mieux préparer les échéances électorales de cette année. « Pour éviter tout problème à la veille de cette année électorale, nous avions décidé au cours d’un comité exceptionnel de repousser la tenue du congrès de renouvellement de nos instances jusqu’après les législatives », a-t-elle précisé.
Dans un autre registre et abordant le sujet sensible de la Casamance, la porte parole socialiste suggère au président Macky Sall de conférer à la Casamance « un statut spécial pour résoudre le conflit politico-militaire qui secoue la région méridionale depuis 30 ans. »
Dans sa logique, Aïssata Tall Sall estime que « Le président Macky Sall doit faire preuve de beaucoup d’originalité car beaucoup de solutions ont été préconisées mais n’ont pas donné grand-chose.»
Rappelant que l’ancien président Abdou Diouf « voulait faire de la Casamance une région avec un statut particulier et une organisation spéciale », la socialiste ajoute qu’ « On y a réfléchi, on n’a pas été jusqu’au bout, parce que le processus a été interrompu », dit-elle.
Aussi pour Aïssata Tall Sall , « S’il (Macky Sall) le réussit, il aura fait les 60 % dans la recherche d’une solution à la crise indépendantiste », a-t-elle soutenu, ajoutant que les 40% restant « consisteraient à conférer à la Casamance ‘’un statut particulier ».
Source: Sud Quotidien
Toutefois, Me Tall reconnait l’expiration du mandat de tous les responsables socialistes. « Nos mandats ont expiré depuis 2011, et ce qui nous attend aujourd’hui, c’est de renouveler » , a-t-elle indiqué. Cependant, Me Sall rappelle que ce prolongement du mandat des actuels responsables a été décidé au cours d’un comité exceptionnel dans le but de mieux préparer les échéances électorales de cette année. « Pour éviter tout problème à la veille de cette année électorale, nous avions décidé au cours d’un comité exceptionnel de repousser la tenue du congrès de renouvellement de nos instances jusqu’après les législatives », a-t-elle précisé.
Dans un autre registre et abordant le sujet sensible de la Casamance, la porte parole socialiste suggère au président Macky Sall de conférer à la Casamance « un statut spécial pour résoudre le conflit politico-militaire qui secoue la région méridionale depuis 30 ans. »
Dans sa logique, Aïssata Tall Sall estime que « Le président Macky Sall doit faire preuve de beaucoup d’originalité car beaucoup de solutions ont été préconisées mais n’ont pas donné grand-chose.»
Rappelant que l’ancien président Abdou Diouf « voulait faire de la Casamance une région avec un statut particulier et une organisation spéciale », la socialiste ajoute qu’ « On y a réfléchi, on n’a pas été jusqu’au bout, parce que le processus a été interrompu », dit-elle.
Aussi pour Aïssata Tall Sall , « S’il (Macky Sall) le réussit, il aura fait les 60 % dans la recherche d’une solution à la crise indépendantiste », a-t-elle soutenu, ajoutant que les 40% restant « consisteraient à conférer à la Casamance ‘’un statut particulier ».
Source: Sud Quotidien