Les défis n’ont pas manqué pour le leader du Sopi, lors de la Présidentielle de février-mars 2012. Selon Me Abdoulaye Wade, en organisant la Présidentielle, il fallait relever plusieurs défis : «Celui de la candidature, d’une élection libre, transparente et démocratique ensuite». Tout ceci a été réussi. Me Wade pense alors qu’ils doivent «être fiers d’avoir réussi à triompher des difficultés de toutes sortes, posées devant nous par des compatriotes adossés à l’étranger».
Aujourd’hui, les défis sont relevés mais, constate Abdoulaye Wade, «le Sénégal a choisi de nous mettre en congé». Un congé qui, selon lui, «est loin d’être définitif. Il est juste provisoire». Péremptoire, Me Wade dernier affirme : «l’histoire nous jugera». Ce sera là le point de départ d’une «nouvelle conquête démocratique du pouvoir». Car le PDS a tous les instruments pour cela.
A ce niveau de son discours, le secrétaire général du PDS de déverser toute sa rancœur sur l’Occident et sur certains de ses compatriotes. Selon lui, ces derniers doivent «avoir l’humilité d’apprendre à comprendre le Sénégal». Me Wade se dit très remonté contre «ces Sénégalais, qui sont allés (les) rencontrer (NDLR : les Occidentaux), pour leur raconter des sornettes qui, aujourd’hui, ont prouvé leur inexistence».