Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a présidé, ce mercredi, l'ouverture du Business Forum ACP. Une rencontre d’information, de partage des connaissances et de mise en réseau, avec les acteurs des secteurs privé et public des pays de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique centrale et de l'Union européenne. Il s’agit d’un cadre d’échanges pour promouvoir un secteur privé fort capable de booster la dynamique de croissance. «Le Président Macky Sall a exprimé une volonté de promouvoir davantage ce secteur durant la deuxième phase de mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent.
Il est heureux de constater que cette volonté du Chef de l’Etat épouse parfaitement les orientations des Etats ACP et de l’Union Européenne qui partagent l’idée qu'un secteur privé compétitif et un climat des affaires favorable sont des conditions essentielles à l’établissement d’une croissance durable, inclusive et créatrice d’emplois pour assurer une réduction substantielle de la pauvreté », a indiqué Amadou Hott. Cependant, le ministre de l’Economie est conscient que des défis restent à être relevés pour atteindre les objectifs visés à travers le cadre de coopération conjoint ACP-UE pour le soutien au développement du secteur privé dans les pays ACP.
Pour Amadou Hott, il s’agit de la promotion d’un cadre stratégique et réglementaire favorisant l’émergence d’un secteur privé local et concurrentiel; l’amélioration des possibilités d’exportation et d’accès aux marchés ainsi que l’intégration des États ACP dans l’économie mondiale; le renforcement des capacités productives et entrepreneuriales dans les secteurs qui peuvent contribuer à atteindre une croissance plus inclusive et durable. «Il demeure évident que le secteur privé doit améliorer sa performance, sa productivité et sa compétitivité pour faire face à une concurrence accrue. Dans cette perspective,
il est heureux de noter que l’UE a fait du soutien au secteur privé un pilier essentiel du 11e FED et y consacre des ressources importantes en vue du renforcement de l’accès aux marchés pour les petites et moyennes entreprises», ajoute le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération. Mais, il souligne que ces ressources devraient servir à soutenir la transformation structurelle de nos économies en perspective de l’entrée en vigueur de la ZLECAF.