Le Gouvernement sénégalais va prendre à bras le corps la question des daaras, si l’on se fie aux déclarations de Serigne Mbaye Thiam, le ministre de l’éducation nationale, selon qui, il faudra d’abord faire la différence entre les vrais maîtres coraniques et ceux qui s’adonnent à l’exploitation des enfants. «Il faut faire cette distinction entre les «Serigne daaras» (maitres coraniques) qui apportent, avec disponibilité, dévouement et désintéressement, leur contribution à l’éducation et à la formation des jeunes et d’autres qui traitent ces jeunes comme des instruments de leur propre enrichissement», a dit Serigne Mbaye Thiam qui pense qu’il y a des soi-disant maîtres coraniques qui exploitent à outrance les enfants et les mettent dans des conditions de vie inhumaines, sans leur inculquer le moindre savoir.
C’est ainsi que dans le cadre de la modernisation des «daaras», a expliqué le ministre, le gouvernement du Sénégal a signé avec la Banque islamique de développement (BID), dans le cadre de la coopération bilatérale, une convention de financement de 10 milliards 32 millions de francs CFA. «C’est un partenariat en vertu duquel, la BID va mettre à la disposition du Sénégal pour la modernisation des «daaras», une enveloppe de 10 milliards 32 millions de francs CFA dont deux milliards pour un Waqf donation par un particulier à une œuvre d'utilité publique, au profit des daaras», a-t-il dit. Selon lui, la volonté des autorités d’accorder aux daaras la place qu’ils méritent dans notre système éducatif a été nettement affichée.
C’est ainsi que dans le cadre de la modernisation des «daaras», a expliqué le ministre, le gouvernement du Sénégal a signé avec la Banque islamique de développement (BID), dans le cadre de la coopération bilatérale, une convention de financement de 10 milliards 32 millions de francs CFA. «C’est un partenariat en vertu duquel, la BID va mettre à la disposition du Sénégal pour la modernisation des «daaras», une enveloppe de 10 milliards 32 millions de francs CFA dont deux milliards pour un Waqf donation par un particulier à une œuvre d'utilité publique, au profit des daaras», a-t-il dit. Selon lui, la volonté des autorités d’accorder aux daaras la place qu’ils méritent dans notre système éducatif a été nettement affichée.