Calmement et discrètement, l’enquête de l’Ige sur le Monument de la Renaissance fait son bonhomme de chemin. Après l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, le financier Mbackiou Faye et l’entrepreneur coréen ont été cuisinés. En attendant le grand artisan, Wade et sa fille Sindjély, présidente de la Fondation du Monument ?
L’audit du financement et de la réalisation du monument de la Renaissance africaine se poursuit sans relâche. Le Quotidien a appris qu’après l’architecte Pierre Gou-diaby Atepa, les Inspecteurs généraux d’Etat (Ige) Modou Diop et Serigne Fallou Mbacké Diagne, qui sont chargés de conduire l’enquête sur l’œuvre du Président Abdou-laye Wade, ont entendu l’homme d’affaires Mbackiou Faye ainsi que le patron de Mansudae Overseas corporation, la société nord-coréenne qui a été chargée d’ériger cette statue au modèle stalinien, qui surplombe les toits de Dakar et de Ouakam en particulier. Ces deux protagonistes ont été entendus chacun en ce qui le concerne, sur sa participation au montage financier qui a permis l’érection du monument de la Renaissance.
De notoriété publique, il se dit que Mbackiou Faye, en achetant les terres de l’aéroport, qui ve-naient d’être morcelées sur ordre des autorités politiques de l’époque, a permis la réalisation de la «dation en paiement» qui a abouti au déblocage de l’argent payé aux Coréens, à en croire les dires de M. Goudiaby Atepa, l’architecte-conseil de l’ancien Prési-dent, et maître-d’œuvre du monument. Les enquêteurs sont particulièrement intéressés par le fait qu’un ouvrage qui, au départ, devait coûter 11 milliards de francs Cfa à l’Etat, a fini par revenir à près de 60 milliards en fin de compte.
Les enquêteurs voudraient savoir dans quelles poches l’énorme différence est passée. Et après avoir entendu les seconds couteaux de l’affaire, il ne serait pas surprenant que dans quelques jours, ces Ige prennent l’avion pour Versailles, où réside l’ancien chef de l’Etat, qui avait conçu et fait réaliser ce monument. Il ne faudrait pas oublier que Me Wade avait décrété qu’il devait lui être versé des royalties au prorata de la fréquentation de ce monument pour lequel il avait revendiqué des droits d’auteur. Et il avait créé pour cela une fondation, à la tête de laquelle il a placé sa fille Sindiély.
L’audit du financement et de la réalisation du monument de la Renaissance africaine se poursuit sans relâche. Le Quotidien a appris qu’après l’architecte Pierre Gou-diaby Atepa, les Inspecteurs généraux d’Etat (Ige) Modou Diop et Serigne Fallou Mbacké Diagne, qui sont chargés de conduire l’enquête sur l’œuvre du Président Abdou-laye Wade, ont entendu l’homme d’affaires Mbackiou Faye ainsi que le patron de Mansudae Overseas corporation, la société nord-coréenne qui a été chargée d’ériger cette statue au modèle stalinien, qui surplombe les toits de Dakar et de Ouakam en particulier. Ces deux protagonistes ont été entendus chacun en ce qui le concerne, sur sa participation au montage financier qui a permis l’érection du monument de la Renaissance.
De notoriété publique, il se dit que Mbackiou Faye, en achetant les terres de l’aéroport, qui ve-naient d’être morcelées sur ordre des autorités politiques de l’époque, a permis la réalisation de la «dation en paiement» qui a abouti au déblocage de l’argent payé aux Coréens, à en croire les dires de M. Goudiaby Atepa, l’architecte-conseil de l’ancien Prési-dent, et maître-d’œuvre du monument. Les enquêteurs sont particulièrement intéressés par le fait qu’un ouvrage qui, au départ, devait coûter 11 milliards de francs Cfa à l’Etat, a fini par revenir à près de 60 milliards en fin de compte.
Les enquêteurs voudraient savoir dans quelles poches l’énorme différence est passée. Et après avoir entendu les seconds couteaux de l’affaire, il ne serait pas surprenant que dans quelques jours, ces Ige prennent l’avion pour Versailles, où réside l’ancien chef de l’Etat, qui avait conçu et fait réaliser ce monument. Il ne faudrait pas oublier que Me Wade avait décrété qu’il devait lui être versé des royalties au prorata de la fréquentation de ce monument pour lequel il avait revendiqué des droits d’auteur. Et il avait créé pour cela une fondation, à la tête de laquelle il a placé sa fille Sindiély.