Les défenestrations du gouvernement de Aly Ngouille Ndiaye et de Amadou Bâ auront beaucoup surpris les Sénégalais. Pourtant, cette finalité n'aura été que la résultante d'un choc d'ambitions émises de part et d'autre par les concernés. Une petite enquête de Dakaractu aura permis de savoir que leur depart n'était vraiment pas à l'ordre du jour et qu'il ne devait s'agir que d'une mutation vers d'autres ministères. Malheureusement, tout ne se sera pas passé comme prévu.
En effet, dans la dynamique du Président Macky Sall, il n'était pas prévu de se séparer de ces deux ténors de son attelage gouvernemental précédent. Pour des raisons de commodité, il prévoyait de leur confier d'autres départements ministériels. Seulement, c'était sans compter avec l'idée de Amadou Bâ d'occuper un poste à responsabilité et à portefeuille pour ne pas donner l'impression d'avoir été dégradé.
Au vu de tous les efforts qu'il a fournis lors de la dernière élection présidentielle et de toute l'aura qui en a découlé, Amadou Bâ souhaitait être laissé à la tête du même ministère ou être affecté à une station plus ou moins équivalente, Dakar étant un point stratégique sociopoliquement parlant.
Son idée ne recoupant pas les prévisions du Président de la République, il a été tout bonnement remercié .
Pour le cas de Aly Ngouille Ndiaye, les choses ont été un peu plus compliquées. Contrairement à tous les autres ministres, il aura été consulté à deux reprises.
En effet, invité à quitter le ministère de l'intérieur, le natif de Linguère avait souhaité, au moins subir le même sort que Abdoulaye Daouda Diallo en atterrissant au ministère des Infrastructures. Ce qui ne convenait pas au Chef de L'État. Ce dernier lui aura fait, en somme, deux propositions dont l'une était de lui confier le Secrétariat Général du Gouvernement. Les deux hommes ne parviendront pas accorder leurs violons.
En fait, si Aly Ngouille Ndiaye n'a pas préféré donner son accord, c'est parce que dans la zone de Linguère, deux situations nouvelles se sont imposées à lui. Il y a d'abord la montée du ministre Samba Ndiobène Kâ qui peut lui faire office de rival dans son parti, mais encore la percée attendue de Aly Saleh Diop, nommé ministre de l'élevage et des productions animales suite à l'entrisme de Remwi dans le gouvernement.
Au vu de ce qui précède, l'on voit clairement qu'entre le Président de la République et ses deux ministres, le consensus était impossible. Pourtant, malgré ce problème de confiance, l'on se rend compte que l'objectif était, quand-même, pour le maître des lieux de les maintenir au sein de l'attelage gouvernemental.
En effet, dans la dynamique du Président Macky Sall, il n'était pas prévu de se séparer de ces deux ténors de son attelage gouvernemental précédent. Pour des raisons de commodité, il prévoyait de leur confier d'autres départements ministériels. Seulement, c'était sans compter avec l'idée de Amadou Bâ d'occuper un poste à responsabilité et à portefeuille pour ne pas donner l'impression d'avoir été dégradé.
Au vu de tous les efforts qu'il a fournis lors de la dernière élection présidentielle et de toute l'aura qui en a découlé, Amadou Bâ souhaitait être laissé à la tête du même ministère ou être affecté à une station plus ou moins équivalente, Dakar étant un point stratégique sociopoliquement parlant.
Son idée ne recoupant pas les prévisions du Président de la République, il a été tout bonnement remercié .
Pour le cas de Aly Ngouille Ndiaye, les choses ont été un peu plus compliquées. Contrairement à tous les autres ministres, il aura été consulté à deux reprises.
En effet, invité à quitter le ministère de l'intérieur, le natif de Linguère avait souhaité, au moins subir le même sort que Abdoulaye Daouda Diallo en atterrissant au ministère des Infrastructures. Ce qui ne convenait pas au Chef de L'État. Ce dernier lui aura fait, en somme, deux propositions dont l'une était de lui confier le Secrétariat Général du Gouvernement. Les deux hommes ne parviendront pas accorder leurs violons.
En fait, si Aly Ngouille Ndiaye n'a pas préféré donner son accord, c'est parce que dans la zone de Linguère, deux situations nouvelles se sont imposées à lui. Il y a d'abord la montée du ministre Samba Ndiobène Kâ qui peut lui faire office de rival dans son parti, mais encore la percée attendue de Aly Saleh Diop, nommé ministre de l'élevage et des productions animales suite à l'entrisme de Remwi dans le gouvernement.
Au vu de ce qui précède, l'on voit clairement qu'entre le Président de la République et ses deux ministres, le consensus était impossible. Pourtant, malgré ce problème de confiance, l'on se rend compte que l'objectif était, quand-même, pour le maître des lieux de les maintenir au sein de l'attelage gouvernemental.