L’élection présidentielle française a connu dimanche dernier un épilogue. Sans grande surprise pour le second tour, Emmanuel Macron est élu président de la République devenant ainsi le 8ème à devoir incarner cette fonction sous la cinquième République, et pour 5 ans.
Son parcours singulier rappelle celui d’un autre homme politique sous nos tropiques, le Président Macky Sall. En effet, en scrutant les parcours de premier nommé et du second, plusieurs similitudes apparaissent à nos yeux dont principalement quatre que nous allons relever ici dans ce texte.
La première similitude est une grande audace traduite par une prise de décision congruente et ferme. Cette audace est symbolisée par la démission des fonctions occupées pour s’engager dans une nouvelle direction positive et puissante. Pour le Président Macky Sall, démission de toutes ses fonctions électives en 2008, à la suite de la campagne de liquidation dont il a été victime. Pour le Président Emmanuel Macron, démission du Gouvernement. Ainsi en hommes libres, ils ont pu aller à la rencontre de leurs destins.
La deuxième similitude réside dans le fait qu’ils ont réussi totalement à se démarquer des régimes qu’ils ont servis. Ce qui a permis de faire d’eux des hommes «nouveaux» et «crédibles» capables d’incarner un idéal de changement et de progrès à des moments précis de l’évolution de leur pays.
La troisième similitude peut être trouvée dans le large rassemblement que ces deux leaders politiques sont parvenus à constituer autour de leurs projets. Le président Macky Sall a rassemblé des staliniens, des communistes, des communistes, des centristes et des libéraux pour constituer une coalition électorale en mesure de le porter au pouvoir. Le Président Emmanuel Macron a également réussi un rassemblement au-delà des clivages politiques Gauche/Droite pour constituer une équipe efficace capable de produire un résultat victorieux.
La quatrième similitude est le score de 65% que chacun des deux leaders politiques à engrangé au second tour. La route (Yonnu Yokuté) du Président Macky Sall a abouti au palais de la République, avenue Léopold Sédar Senghor. La marche du Président Emmanuel Macron s’est terminée à l’Elysée.
Le leadership de ces deux grands hommes politiques a réussi de façon éclatante à s’imposer comme une vérité qui, selon Arthur Schopenhauer, doit franchir trois étapes : D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence.
Par ailleurs, la jeunesse du Président Macron suscite beaucoup d’espoir et d’aucun pensent que la même expérience peut être reproduite dans notre pays. Cependant, il faudrait prendre en compte, comme le soulignait un ami, que c’est un processus centenaire voire bi/tricentenaire qui a permis aujourd’hui d’ouvrir la possibilité à la France d’avoir un président de la République de moins de quarante ans. Au Sénégal, nous n’en sommes pas encore là mais le processus est déjà en marche.
En définitive, ces deux parcours montrent que l’audace et le travail sont toujours récompensés à leur juste valeur en politique.
Moussa BALDE
Chargé de la Formation de la COJER Nationale
APR KOLDA
moussa_delba@yahoo.fr
Son parcours singulier rappelle celui d’un autre homme politique sous nos tropiques, le Président Macky Sall. En effet, en scrutant les parcours de premier nommé et du second, plusieurs similitudes apparaissent à nos yeux dont principalement quatre que nous allons relever ici dans ce texte.
La première similitude est une grande audace traduite par une prise de décision congruente et ferme. Cette audace est symbolisée par la démission des fonctions occupées pour s’engager dans une nouvelle direction positive et puissante. Pour le Président Macky Sall, démission de toutes ses fonctions électives en 2008, à la suite de la campagne de liquidation dont il a été victime. Pour le Président Emmanuel Macron, démission du Gouvernement. Ainsi en hommes libres, ils ont pu aller à la rencontre de leurs destins.
La deuxième similitude réside dans le fait qu’ils ont réussi totalement à se démarquer des régimes qu’ils ont servis. Ce qui a permis de faire d’eux des hommes «nouveaux» et «crédibles» capables d’incarner un idéal de changement et de progrès à des moments précis de l’évolution de leur pays.
La troisième similitude peut être trouvée dans le large rassemblement que ces deux leaders politiques sont parvenus à constituer autour de leurs projets. Le président Macky Sall a rassemblé des staliniens, des communistes, des communistes, des centristes et des libéraux pour constituer une coalition électorale en mesure de le porter au pouvoir. Le Président Emmanuel Macron a également réussi un rassemblement au-delà des clivages politiques Gauche/Droite pour constituer une équipe efficace capable de produire un résultat victorieux.
La quatrième similitude est le score de 65% que chacun des deux leaders politiques à engrangé au second tour. La route (Yonnu Yokuté) du Président Macky Sall a abouti au palais de la République, avenue Léopold Sédar Senghor. La marche du Président Emmanuel Macron s’est terminée à l’Elysée.
Le leadership de ces deux grands hommes politiques a réussi de façon éclatante à s’imposer comme une vérité qui, selon Arthur Schopenhauer, doit franchir trois étapes : D'abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant été une évidence.
Par ailleurs, la jeunesse du Président Macron suscite beaucoup d’espoir et d’aucun pensent que la même expérience peut être reproduite dans notre pays. Cependant, il faudrait prendre en compte, comme le soulignait un ami, que c’est un processus centenaire voire bi/tricentenaire qui a permis aujourd’hui d’ouvrir la possibilité à la France d’avoir un président de la République de moins de quarante ans. Au Sénégal, nous n’en sommes pas encore là mais le processus est déjà en marche.
En définitive, ces deux parcours montrent que l’audace et le travail sont toujours récompensés à leur juste valeur en politique.
Moussa BALDE
Chargé de la Formation de la COJER Nationale
APR KOLDA
moussa_delba@yahoo.fr