Non, soyons très clairs, d’emblée, puisqu’il ne s’agit surtout pas de l’honorable personne du chef de l’Etat mais plutôt de ce modèle de couture que son Excellence Macky SALL a bien voulu nous présenter dès son accession à la Magistrature suprême. D’ailleurs, c’est l’une des plus grandes réalisations concrètes qu’il a pu mettre en exergue pour que certains de ses compatriotes, n’ayant pas bien compris la gravité de cette « création », le suivent inconsciemment pour imiter cette façon de s’habiller, à interdire pour la survie d’une partie, importante, de notre propre identité. En vérité, le président de la République n’a rien absolument apporté de nouveau dans cette affaire puisqu’il n’a fait que supprimer les manches de notre Grand boubou national, communément appelé « Niéty Abdou » en wolof ou trois pièces, en français. Depuis très longtemps, ce modèle très prisé, notamment par toutes les franges de la population, aussi bien dans le milieu maraboutique que chez les plus grands artistes de renommée, en passant par les hauts cadres du pays, sans oublier les simples citoyens, bref, les hommes de façon générale, a toujours été considéré comme étant parmi l’un des éléments majeurs de notre patrimoine culturelle, un véritable ambassadeur à l’étranger.
Pour preuve, à chaque fois que le Sénégal reçoit un hôte de marque, à décorer, c’est cette même fameuse trois pièces qu’on lui offre en guise de cadeau et tout le monde est heureux de regarder par exemple sur les écrans de télévisions lorsqu’on aide celui-ci, qu’il soit africain, européen, américain ou asiatique, à enfiler la principale grande partie que le président Macky SALL tente malheureusement de dévaloriser. Pour mieux comprendre mes propos, il suffit tout juste de faire la remarque le vendredi, dans les Mosquées pour constater de visu combien nos Imams adorent cette réelle marque de valeur, bien sénégalaise. Aussi, il nous permet de nous identifier très facilement partout dans le monde même si ailleurs dans le continent noir, nous avons quelques similitudes à propos mais vous conviendrez avec moi, de toutes les façons, qu’il constitue un legs à conserver jalousement pour éviter qu’il ne disparaisse un jour.
C’est la raison pour laquelle, les autorités compétentes en charge de la gestion de notre patrimoine culturelle sont interpellées, pour interdire s’il le faut, ce model de couture, surtout en cette veille de Tabaski, étant donné que c’est un fait qui touche véritablement à notre culture. Ainsi, si nous prenons seulement l’exemple de l’UNSECO qui veille sur l’architecture authentique de toutes ses villes classées patrimoine mondiale de l’humanité dont Saint-Louis, ancienne Capital de l’AOF (Afrique occidentale Française), nous comprenons aisément alors le pourquoi d’une telle mesure vis-à-vis de notre principal mode d’habillement. Evidemment, tout un chacun est libre de faire sortir une création en matière de couture, même si on n’est pas spécialiste dans ce domaine mais, de grâce, que l’on ne porte pas atteinte à une chose aussi précieuse que nous partageons tous ensemble. Normalement, dans le seul but de protéger cette patrimoine riche de symboles et de valeurs, une loi ne serait même pas de trop, vu tout qu’elle représente pour notre société qui est également appelée à réagir pour réparer cette injustice infligée par la toute première institution du pays, à notre propre culture.
Certes, les plus sceptiques diront que ce sujet ne nous concerne pas car relevant du cadre de la culture, mais qu’ils se détrompent très vite puisque cette dernière elle-même constitue un élément fondamental de la santé mentale. Allez à la Psychiatrie de l’Hôpital de Fann, vous y trouverez par exemple une salle réservée à l’ergothérapie où des malades mentaux excellent dans la création de tableaux d’arts qui sont même exposés à des moments très précis de l’année, dans ses endroits bien connus des sénégalais. La culture, c’est tout ce qui nous reste lorsque l’on aura tout perdu et c’est pourquoi, d’ailleurs, il est préférable de soigner le malade mental dans son milieu, ce qui lui facilite une guérison rapide dans la mesure où il reste toujours en contact direct avec ses valeurs dont cette culture extrêmement déterminante pour ses traitements.
Pour revenir à notre sujet, nous regrettons réellement le fait que le président Macky SALL se soit distingué de cette manière, en nous proposant ce model qui, de toutes les façons, n’a été encore offert à un seul hôte du Sénégal, du moins, à notre connaissance. Seulement, puisqu’à toute chose, malheur est bon, cela nous avait permis de deviner très tôt le manque d’ambition de la part d’un chef d’Etat nouvellement élu, qui, au lieu de tracer une voie, claire, pour le développement socio-économique du pays, à travers surtout la culture, à renforcer dans tous les cas, se lance plutôt dans une opération de charme qui ne profite pratiquement à personne d’entre nous. Pour finir, nous l’avons déjà dit et nous nous répétons encore, nous n’avons absolument rien contre le président Macky SALL mais seulement c’est sa façon de gérer le pays qui ne nous plait pas du tout puisque ne mettant pas en avant les intérêts supérieurs de la nation tel qu’il nous l’avait pourtant promis, d’ailleurs, à savoir, la patrie avant le parti.
Rufisque, le 05 septembre 2014
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM)
Pour preuve, à chaque fois que le Sénégal reçoit un hôte de marque, à décorer, c’est cette même fameuse trois pièces qu’on lui offre en guise de cadeau et tout le monde est heureux de regarder par exemple sur les écrans de télévisions lorsqu’on aide celui-ci, qu’il soit africain, européen, américain ou asiatique, à enfiler la principale grande partie que le président Macky SALL tente malheureusement de dévaloriser. Pour mieux comprendre mes propos, il suffit tout juste de faire la remarque le vendredi, dans les Mosquées pour constater de visu combien nos Imams adorent cette réelle marque de valeur, bien sénégalaise. Aussi, il nous permet de nous identifier très facilement partout dans le monde même si ailleurs dans le continent noir, nous avons quelques similitudes à propos mais vous conviendrez avec moi, de toutes les façons, qu’il constitue un legs à conserver jalousement pour éviter qu’il ne disparaisse un jour.
C’est la raison pour laquelle, les autorités compétentes en charge de la gestion de notre patrimoine culturelle sont interpellées, pour interdire s’il le faut, ce model de couture, surtout en cette veille de Tabaski, étant donné que c’est un fait qui touche véritablement à notre culture. Ainsi, si nous prenons seulement l’exemple de l’UNSECO qui veille sur l’architecture authentique de toutes ses villes classées patrimoine mondiale de l’humanité dont Saint-Louis, ancienne Capital de l’AOF (Afrique occidentale Française), nous comprenons aisément alors le pourquoi d’une telle mesure vis-à-vis de notre principal mode d’habillement. Evidemment, tout un chacun est libre de faire sortir une création en matière de couture, même si on n’est pas spécialiste dans ce domaine mais, de grâce, que l’on ne porte pas atteinte à une chose aussi précieuse que nous partageons tous ensemble. Normalement, dans le seul but de protéger cette patrimoine riche de symboles et de valeurs, une loi ne serait même pas de trop, vu tout qu’elle représente pour notre société qui est également appelée à réagir pour réparer cette injustice infligée par la toute première institution du pays, à notre propre culture.
Certes, les plus sceptiques diront que ce sujet ne nous concerne pas car relevant du cadre de la culture, mais qu’ils se détrompent très vite puisque cette dernière elle-même constitue un élément fondamental de la santé mentale. Allez à la Psychiatrie de l’Hôpital de Fann, vous y trouverez par exemple une salle réservée à l’ergothérapie où des malades mentaux excellent dans la création de tableaux d’arts qui sont même exposés à des moments très précis de l’année, dans ses endroits bien connus des sénégalais. La culture, c’est tout ce qui nous reste lorsque l’on aura tout perdu et c’est pourquoi, d’ailleurs, il est préférable de soigner le malade mental dans son milieu, ce qui lui facilite une guérison rapide dans la mesure où il reste toujours en contact direct avec ses valeurs dont cette culture extrêmement déterminante pour ses traitements.
Pour revenir à notre sujet, nous regrettons réellement le fait que le président Macky SALL se soit distingué de cette manière, en nous proposant ce model qui, de toutes les façons, n’a été encore offert à un seul hôte du Sénégal, du moins, à notre connaissance. Seulement, puisqu’à toute chose, malheur est bon, cela nous avait permis de deviner très tôt le manque d’ambition de la part d’un chef d’Etat nouvellement élu, qui, au lieu de tracer une voie, claire, pour le développement socio-économique du pays, à travers surtout la culture, à renforcer dans tous les cas, se lance plutôt dans une opération de charme qui ne profite pratiquement à personne d’entre nous. Pour finir, nous l’avons déjà dit et nous nous répétons encore, nous n’avons absolument rien contre le président Macky SALL mais seulement c’est sa façon de gérer le pays qui ne nous plait pas du tout puisque ne mettant pas en avant les intérêts supérieurs de la nation tel qu’il nous l’avait pourtant promis, d’ailleurs, à savoir, la patrie avant le parti.
Rufisque, le 05 septembre 2014
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM)