Dans la résolution finale prise à la clôture des travaux à huis clos des chefs d’Etat et de gouvernement, la CEDEAO a pris ‘’des décisions importantes pour libérer le Nord Mali, dont l’envoi d’une force d’interposition’’, a dit Macky Sall de retour vendredi en début de soirée de Yamoussoukro (Côte d’Ivoire) où il a pris part le même jour aux travaux du sommet ordinaire.
Déjà, la CEDEAO a décidé d’intervenir en envoyant les chefs d’Etat major d’armée des pays membres en vue d’évaluer avec l’armée malienne les conditions d’une intervention et puis de prendre toutes les dispositions pour une intervention d’une force pour faire libérer le Nord Mali, selon Macky Sall.
Le médiateur choisi par la CEDEAO, le président Burkinabé Blaise Compaoré a été chargé d’engager avec le Groupe de contact sur le Mali des consultations avec de toutes les forces vives du Mali.
Cela en vue de trouver un gouvernement plus représentatif et plus élargi en vue de conduire la transition et d’organiser avec le soutien de la CEDEAO, de l’UA et la résolution sollicitée du Conseil de sécurité de l’ONU pour une force d’interposition sur le chapitre 7 afin de libérer le Mali.
‘’Sommet extrêmement important vu la situation particulièrement préoccupante au Mali tant du point de vue du Nord Mali occupé par Aqmi et la rébellion Touareg, mais de tous les groupes terroristes et du mouvement Jihadiste international’’, a soutenu le chef de l’Etat.
Malheureusement, a-t-il ajouté, ‘’les récents événements de Gao et de Tombouctou montrent que la situation reste très préoccupante’’.
Ainsi le sommet a pu apprécier à sa ‘’juste mesure la gravité de la situation et pris des décisions assez importantes pour d’une part aider le peuple malien à élargir les bases du gouvernement de transition et à créer les conditions du retour du président de transition, Dioncounda Traoré.
En effet, selon le chef de l’Etat ''il y a un consensus global pour dire qu’il n’est pas question de reconnaître une indépendance quelconque dans l’Azawad''. Par contre, toutes les dispositions devront être prises pour engager un dialogue avec la rébellion Touareg, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et toutes les autres organisations qui au moins seront d’accord sur l’unité territoriale du Mali.
Les chefs d’Etat ont également rejetés les facilités qui ont été données et les avantages octroyés au Capitaine Sanogo, selon Macky Sall. ‘’La CEDEAO ne reconnaît pas ces facilités, relevant que pour quelqu’un qui a fait un coup d’Etat, on ne saurait lui donner ni le statut d’un chef d’Etat, encore moins les avantages d’un ancien Président’’, a-t-il ajouté.
La CEDEAO a invité l’armée malienne à être en retrait de la situation politique et à consacrer tous ses efforts dans l’organisation de la reprise du Nord Mali et la libération du pays.
Les chefs d’Etat et de gouvernement ont également engagé le président en exercice ainsi que le président de la Commission de la CEDEAO pour que le Conseil de sécurité des Nations Unies puisse prendre l’exacte mesure de la gravité de la situation au Nord Mali.
Pour Macky Sall, ''le mouvement Jihadiste opère en Mali comme un incubateur de tous les mouvements terroristes qui sont entraînés. Une fois qu’ils ont acquis la technicité et les moyens d’intervention, ils retournent dans leurs pays d’origine pour y développer des activités de rébellion''. ‘
’C’est le cas au Niger avec Bokoharam, au Mali avec Ansardine et demain on ne sait pas dans quel pays le phénomène va se propager’’, a-t-il fait valoir devant les quelques membres du gouvernement venus l’accueillir à l’aéroport.
Déjà, la CEDEAO a décidé d’intervenir en envoyant les chefs d’Etat major d’armée des pays membres en vue d’évaluer avec l’armée malienne les conditions d’une intervention et puis de prendre toutes les dispositions pour une intervention d’une force pour faire libérer le Nord Mali, selon Macky Sall.
Le médiateur choisi par la CEDEAO, le président Burkinabé Blaise Compaoré a été chargé d’engager avec le Groupe de contact sur le Mali des consultations avec de toutes les forces vives du Mali.
Cela en vue de trouver un gouvernement plus représentatif et plus élargi en vue de conduire la transition et d’organiser avec le soutien de la CEDEAO, de l’UA et la résolution sollicitée du Conseil de sécurité de l’ONU pour une force d’interposition sur le chapitre 7 afin de libérer le Mali.
‘’Sommet extrêmement important vu la situation particulièrement préoccupante au Mali tant du point de vue du Nord Mali occupé par Aqmi et la rébellion Touareg, mais de tous les groupes terroristes et du mouvement Jihadiste international’’, a soutenu le chef de l’Etat.
Malheureusement, a-t-il ajouté, ‘’les récents événements de Gao et de Tombouctou montrent que la situation reste très préoccupante’’.
Ainsi le sommet a pu apprécier à sa ‘’juste mesure la gravité de la situation et pris des décisions assez importantes pour d’une part aider le peuple malien à élargir les bases du gouvernement de transition et à créer les conditions du retour du président de transition, Dioncounda Traoré.
En effet, selon le chef de l’Etat ''il y a un consensus global pour dire qu’il n’est pas question de reconnaître une indépendance quelconque dans l’Azawad''. Par contre, toutes les dispositions devront être prises pour engager un dialogue avec la rébellion Touareg, le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et toutes les autres organisations qui au moins seront d’accord sur l’unité territoriale du Mali.
Les chefs d’Etat ont également rejetés les facilités qui ont été données et les avantages octroyés au Capitaine Sanogo, selon Macky Sall. ‘’La CEDEAO ne reconnaît pas ces facilités, relevant que pour quelqu’un qui a fait un coup d’Etat, on ne saurait lui donner ni le statut d’un chef d’Etat, encore moins les avantages d’un ancien Président’’, a-t-il ajouté.
La CEDEAO a invité l’armée malienne à être en retrait de la situation politique et à consacrer tous ses efforts dans l’organisation de la reprise du Nord Mali et la libération du pays.
Les chefs d’Etat et de gouvernement ont également engagé le président en exercice ainsi que le président de la Commission de la CEDEAO pour que le Conseil de sécurité des Nations Unies puisse prendre l’exacte mesure de la gravité de la situation au Nord Mali.
Pour Macky Sall, ''le mouvement Jihadiste opère en Mali comme un incubateur de tous les mouvements terroristes qui sont entraînés. Une fois qu’ils ont acquis la technicité et les moyens d’intervention, ils retournent dans leurs pays d’origine pour y développer des activités de rébellion''. ‘
’C’est le cas au Niger avec Bokoharam, au Mali avec Ansardine et demain on ne sait pas dans quel pays le phénomène va se propager’’, a-t-il fait valoir devant les quelques membres du gouvernement venus l’accueillir à l’aéroport.