Le Sénégal, en effet, a déployé des troupes au sein de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA), qui devra d’ici quelques mois se convertir en opération de maintien de la paix des Nation-Unies. Les deux présidents ont exprimé le souhait d’une mise en œuvre rapide de la feuille de route adoptée par les autorités maliennes, afin que le Mali organise des élections le plus rapidement possible.
Au cours de ce déjeuner très diplomatique, Hollande était entouré de son ministre de l’Économie et des Finances Pierre Moscovici, les ministres délégués au Développement Pascal Canfin (anciennement appelé Coopération) et à la Francophonie, Yasmina Benguigui, Benoît Puga, le général chef d’État major particulier du président français, la conseillère du Président en charge de l'Afrique, et l'ambassadeur de France au Sénégal Nicolas Normand. Côté convives sénégalais, Macky Sall était entouré du ministre des Finances Amadou Kane, celui des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye le conseiller diplomatique,Oumar Demba Bâ, son porte-parole Abou Abel Thiam et l'ambasseur du Sénégal à Paris Paul Badji.
On aura, tout de même, remarqué l’absence d’Ousmane Tanor Dieng, vice-président de l’Internationale socialiste et interface « naturel » entre le libéral Macky Sall et le socialiste François Hollande. Oubli volontaire ? Souci du nouveau président sénégalais de se libérer de la tutelle de son allié ? Conséquences des bisbilles entre socialistes et apéristes ? Reçu mardi dernier en audience par Macky Sall, Ousmane Tanor Dieng avait, pourtant, réaffirmé son ancrage dans Bennoo Bokk Yakaar.