Dans la presse du lundi 16 décembre il est prêté ces propos à Mr Diéthié Fall Directeur des Structures du parti Rewmi « Le Sénégal ne mérite pas de rivaliser en termes de croissance de 4% avec des pays comme le Mali. Lorsqu’Idrissa Seck était Premier ministre en 2004, il avait réussi à relever la croissance à 6% à un niveau où se positionnaient les pays émergeants comme le Brésil, l’Asie. Aujourd’hui, le régime actuel prévoit d’arriver à ce taux en 2017 »
Si le PIB permet d'apprécier si le développement économique se poursuit dans la durée, il présente des limites, car l'indicateur ne mesure pas directement la prospérité matérielle de la population : celle-ci est plutôt mesurée en termes de revenu par habitant.
LA VERITE DES CHIFFRES
Une observation des données fournies par la très officielle Direction de la Prévision et des Etudes Economiques et le FMI ne corroborent point cette assertion.
En effet durant la période où Mr Idrissa Seck fut Premier ministre du Sénégal (de Novembre 2002 à avril 2004) le PIB par habitant (en $ à prix constant 2000) est passé de 472 à 490 soit une croissance de 3.2
C’est Macky Sall premier Ministre qui a amené cet indicateur à plus 500 $ et réduit la part de l’encours de la dette extérieure dans le PIB à 40.3% alors que Mr Seck l’avait laissé à 60,8%.
Alioune Badara Sy Responsable APR à Kaolack
Part de l’encours de la dette extérieure dans le PIB