Ce lundi, lors du traditionnel « ndogou » offert par l’ancienne reine de la beauté sénégalaise, Fabienne Felhio, l’on ne pouvait rester de marbre devant le sort de ces bébés nés en milieu carcéral ou entraînés par la force, dans cette aventure . En les voyant ramper dans la petite cour, la chaleur dégoulinant sur les joues et lançant des cris stridents, l’on est dans l’incapacité de retenir ses larmes. Pardi ! Il y a vraiment de quoi s’alarmer devant le sort de ces « tout- tout- petits innocents » dépourvus du moindre confort. En sus d’être délestés de la chaleur d’un pater et/ou de celle d’une grand-mère ou grand-père, ils sont là, ne pouvant humer le bon air. Et c’est comme qui dirait : «Un malheur ne s’abat jamais seul sur son propre déclencheur, instigateur ». Au-delà de la signification simple d’un de ces « petits-mineurs »criant et frappant de la main sa propre mère, l’on peut déceler un autre symbolisme .Pour conclure, nous invitons nos gouvernants à méditer sur ces propos du célèbre philosophe Emile Alain : « Si cette société d’enfants commence mal par disposer , alors tout est perdu et, souvent, sans remèdes ».Quelle arlésienne alors pour libérer ces fleurs dénudés d’air pur pour s’enraciner ?
Ibrahima Ngom