Deux jihadistes ont été tués dimanche par des soldats maliens appuyés par des soldats français à Tombouctou, (nord-ouest du Mali), où des combats se poursuivaient en fin de matinée, a indiqué une source militaire malienne à l'AFP. "Nous avons deux jihadistes tués, et quatre militaires maliens ont été blessés. C'est le bilan provisoire des combats entre l'armée malienne et les jihadistes. Ce n'est pas terminé", a expliqué cette source, un officier de l'armée joint par téléphone dans la ville située à 900 km de Bamako. Selon cet officier, les jihadistes "ont ouvert deux fronts": l'un vers un hôtel et un autre vers un camp militaire, tous situés dans le centre-ville. En temps normal, les troupes maliennes sont dans Tombouctou, les troupes françaises, qui appuient l'armée malienne depuis janvier dernier, sont basées à l'aéroport de la ville. Les affrontements ont éclaté dimanche matin, au lendemain d'un attentat kamikaze à la périphérie ouest de la ville. Des jihadistes ont profité de cette attaque pour infiltrer la ville, l'armée malienne a lancé dimanche matin des opérations pour les traquer et est appuyée dans les combats par une unité de l'armée française, selon un responsable de l'armée malienne et une source sécuritaire régionale. Bilan de l'attentat suicide de samedi: le kamikaze tué, un soldat malien blessé, d'après l'armée malienne. "En profitant du coup du kamikaze de samedi nuit, les jihadistes ont pris pied dans la ville et actuellement, il y a des combats entre eux et les maliens soutenus par les Français", a affirmé la source sécuritaire régionale contactée sur place. Plus tôt dimanche, des habitants joints par l'AFP depuis Bamako avaient affirmé entendre de nombreux tirs, concentrés dans les environs du Lycée Mahamane Alassane Haïdara de Tombouctou et du camp militaire, situés dans le centre de Tombouctou.