La menace jihadiste est toujours bien présente au Nord-Mali. Au lendemain d'une attauque à l'arme lourde sur Gao, des islamistes radicaux ont fait exploser, mardi 8 octobre, un pont de Bentia, un village situé près de la frontière avec le Niger. Quelques heures plus tard, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'ouest (Mujao) a revendiqué l'attaque, promettant d'autres actions.
"Au nom de tous les moujahidines, nous revendiquons les attaques contre les mécréants à Gao, et [celle] contre le pont qui doit servir à transporter en terre d'islam les ennemis de l'islam", a déclaré dans un message à l'AFP Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao, ajoutant que "les attaques contre les ennemis de l'islam vont continuer".
"Tôt ce mardi, les islamistes ont dynamité un des deux petits ponts situés vers la localité de Bentia, à environ 50 kilomètres de la frontière nigérienne, faisant deux blessés civils", a déclaré Ibrahim Cissé, conseiller communal de la région de Gao dont dépend Bentia. L'information a été confirmée par une source policière malienne.
Selon Ibrahim Cissé, les islamistes, "enturbannés", sont arrivés à moto sur l'un des deux ponts qui enjambent un bras du fleuve Niger à Bentia, qu'ils ont ensuite fait sauter à la dynamite.
Renforts militaires
"Dans la localité malienne en question, se trouvent deux petits ponts : l'objectif des islamistes était de faire sauter les deux ponts, mais heureusement, seul l'ancien a été gravement touché", a déclaré une source policière à Gao, ajoutant : "le nouveau pont, le plus utilisé, a été très très légèrement touché".
Cette source a par ailleurs affirmé que des militaires maliens avaient été dépêchés sur les lieux "pour éviter d'autres actes de sabotage" des islamistes.
Le dynamitage de ce pont survient au lendemain de tirs à l'arme lourde sur Gao qui ont blessé un soldat malien. Il y a dix jours, un attentat suicide à Tombouctou a tué deux civils, quatre kamikazes et blessé sept soldats maliens. L'attentat avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Jeuneafrique.com
"Au nom de tous les moujahidines, nous revendiquons les attaques contre les mécréants à Gao, et [celle] contre le pont qui doit servir à transporter en terre d'islam les ennemis de l'islam", a déclaré dans un message à l'AFP Abou Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao, ajoutant que "les attaques contre les ennemis de l'islam vont continuer".
"Tôt ce mardi, les islamistes ont dynamité un des deux petits ponts situés vers la localité de Bentia, à environ 50 kilomètres de la frontière nigérienne, faisant deux blessés civils", a déclaré Ibrahim Cissé, conseiller communal de la région de Gao dont dépend Bentia. L'information a été confirmée par une source policière malienne.
Selon Ibrahim Cissé, les islamistes, "enturbannés", sont arrivés à moto sur l'un des deux ponts qui enjambent un bras du fleuve Niger à Bentia, qu'ils ont ensuite fait sauter à la dynamite.
Renforts militaires
"Dans la localité malienne en question, se trouvent deux petits ponts : l'objectif des islamistes était de faire sauter les deux ponts, mais heureusement, seul l'ancien a été gravement touché", a déclaré une source policière à Gao, ajoutant : "le nouveau pont, le plus utilisé, a été très très légèrement touché".
Cette source a par ailleurs affirmé que des militaires maliens avaient été dépêchés sur les lieux "pour éviter d'autres actes de sabotage" des islamistes.
Le dynamitage de ce pont survient au lendemain de tirs à l'arme lourde sur Gao qui ont blessé un soldat malien. Il y a dix jours, un attentat suicide à Tombouctou a tué deux civils, quatre kamikazes et blessé sept soldats maliens. L'attentat avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
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