Selon le magazine panafricain, le président intérimaire du Mali commence rarement sa journée avant 11 heures et quitte son bureau aux alentours de 16 heures. Justement parce que sa santé est toujours fragile.
Agressé au mois de mai dernier par des partisans du capitaine Sanogo, putschiste en chef, le président Traoré, si l’on en croit La LC, a reçu l’instruction de ses médecins à lever le pied depuis cette agression qui lui a valu un séjour hospitalier en France.
Agé de 71 ans, Dioncounda Traoré est devenu président par intérim, en sa qualité de deuxième personnalité de l’Etat, après la chute d’Amadou Toumani Touré, chassé du pouvoir par un groupe de militaires en mars 2012.
Malgré son état de santé, M. Traoré devra tenir jusqu’à ce que la présidentielle se tienne et qu’un président légitime soit élu pour poursuivre la traque au djihadiste dans le nord du pays, lancée depuis quelques mois.
Mais a priori, rien ne garantit que ces échéances se tiendront réellement en juillet. Cela reste un vœu. Même si récemment un officiel malien a annoncé sur RFI que le de budget de 50 milliards FCFA nécessaire pour la tenue du scrutin est déjà bouclé.
D’autres questions à résoudre pourraient amener Bamako à repousser la date de cette élection. C’est le cas de l’équation du vote des milliers de déplacés maliens qui sont dans les pays voisins. La semaine dernière, le Haut-commissariat des Nations Unies a annoncé l’arrivée de 5600 Maliens sur le sol nigérien. Sans compter ceux qui y étaient déjà depuis le début de la crise.