Dans un communiqué reçu mardi par l'AFP, le Front uni pour la défense de la République et de la démocratie (FDR) "demande instamment au président de la République d'adresser, sans délai, à la Cédéao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest), à l'Union africaine et aux Nations unies la requête tant attendue aux fins d'interventions des forces africaines pour aider" l'armée malienne "à libérer le territoire national".
La Cédéao se déclare prête à envoyer au Mali une force de quelque 3.300 soldats, dont les contours restent flous, mais souhaite obtenir un mandat de l'ONU pour ce déploiement, qui dépend en outre d'une demande officielle des autorités de transition maliennes.
"Il est temps, grand temps de mettre fin aux tergiversations sur la question de la requête qui est la jauge de notre volonté politique et de notre détermination à nous engager dans la voie du recouvrement de l'intégrité de notre territoire", estime le FDR dans son communiqué daté de lundi.
Le front anti-putsch, qui regroupe 40 partis politiques, s'indigne de la prise de Douentza, dans la région de Mopti, le 1er septembre par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes islamistes extrémistes armés contrôlant depuis cinq mois le vaste Nord.
Douentza est à environ 145 km au nord-est de Mopti-ville.
Pour le FDR, "la prise de Douentza par le Mujao, à la barbe des forces armées et de sécurité massivement cantonnées à Sévaré (à environ 15 km à l'est de Mopti)" est un "affront intolérable" à l'armée.
Il "exige du gouvernement des actions appropriées et immédiates pour sécuriser les zones non encore occupées et procéder sans délai à la récupération des zones occupées par les islamistes armés."
Kidal, Gao et Tombouctou, les trois régions administratives composant le nord du Mali, sont tombées il y a cinq mois aux mains du Mujao et d'autres groupes armés, dont des rebelles touareg et jihadistes liés à Al-Qaïda. Les islamistes ont ensuite évincé leurs ex-alliés touareg et contrôlent désormais totalement le Nord.
La Cédéao se déclare prête à envoyer au Mali une force de quelque 3.300 soldats, dont les contours restent flous, mais souhaite obtenir un mandat de l'ONU pour ce déploiement, qui dépend en outre d'une demande officielle des autorités de transition maliennes.
"Il est temps, grand temps de mettre fin aux tergiversations sur la question de la requête qui est la jauge de notre volonté politique et de notre détermination à nous engager dans la voie du recouvrement de l'intégrité de notre territoire", estime le FDR dans son communiqué daté de lundi.
Le front anti-putsch, qui regroupe 40 partis politiques, s'indigne de la prise de Douentza, dans la région de Mopti, le 1er septembre par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), un des groupes islamistes extrémistes armés contrôlant depuis cinq mois le vaste Nord.
Douentza est à environ 145 km au nord-est de Mopti-ville.
Pour le FDR, "la prise de Douentza par le Mujao, à la barbe des forces armées et de sécurité massivement cantonnées à Sévaré (à environ 15 km à l'est de Mopti)" est un "affront intolérable" à l'armée.
Il "exige du gouvernement des actions appropriées et immédiates pour sécuriser les zones non encore occupées et procéder sans délai à la récupération des zones occupées par les islamistes armés."
Kidal, Gao et Tombouctou, les trois régions administratives composant le nord du Mali, sont tombées il y a cinq mois aux mains du Mujao et d'autres groupes armés, dont des rebelles touareg et jihadistes liés à Al-Qaïda. Les islamistes ont ensuite évincé leurs ex-alliés touareg et contrôlent désormais totalement le Nord.