IBK rentre au Mali plus tôt que prévu. De nouveaux troubles notamment dans le nord du pays ont amené le président Ibrahim Boubacar Keïta à écourter sa visite en France pour rentrer mardi dans son pays qui sort à peine d'une crise politico-militaire de 18 mois. Il devait rester jusqu'à jeudi mais quittera l'hexagone après sa rencontre avec François Hollande.
Tensions au nord
Pour la deuxième journée consécutive, un accrochage a opposé à Kidal (nord-est) l'armée à la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), tandis que des soldats proches des putschistes de mars 2012 ont dénoncé des différences de traitement en leur sein à Kati, ville garnison proche de Bamako, en tirant en l'air et blessant un officier, qu'ils ont séquestré plusieurs heures.
Dans le même temps, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), un des groupes jihadistes ayant occupé le Nord malien et affirmant y disposer toujours d'unités, a revendiqué un attentat suicide mené samedi à Tombouctou.
Selon une source militaire malienne à Kidal, une position de l'armée a été attaquée lundi matin "par des troupes du MNLA", provoquant la riposte des militaires.