e vendredi matin, les islamistes d'Aqmi et d'Ansar Dine ont touché au sacré. Comme chaque vendredi, de nombreux fidèles se rendent dans le grand cimetière Ben Amar pour faire la «Viara», le recueillement sur les tombes des saints et des érudits.
Mais pour les islamistes, cette pratique n'est pas conforme à l'Islam. Et selon des témoins, c'est après une altercation avec des Tombouctiens que les moudjahidines sont allés profaner les mausolées. «Ils ont violé la porte du mausolée et à l’intérieur, il y a sa moustiquaire, ses nattes… qu’ils ont sorti dehors pour les calciner », raconte un témoin.
La nouvelle de cette profanation a fait rapidement le tour de la ville. Les habitants de Tombouctou se disent excédés par tant d'intolérance et pour le député el-Hadji Baba Haïdara, le pire a été franchi dans la cité des 333 saints : « Il s’agit d’une partie de l’humanité, c’est une partie de l’histoire de l’humanité qui a été attaquée ; ces gens ne sont pas des musulmans…»
A Bamako aussi cette profanation a fait l'effet d'une bombe, qui rappelle d'autres saccages sur le patrimoine de l'humanité, comme les bouddhas de Bamiyan en Afghanistan, détruits par les talibans.
Vendredi soir, des intellectuels et acteurs culturels ont décidé de lancer un manifeste et une campagne pour sauver de l'intolérance le patrimoine culturel et spirituel de Tombouctou.
Source: RFI
Mais pour les islamistes, cette pratique n'est pas conforme à l'Islam. Et selon des témoins, c'est après une altercation avec des Tombouctiens que les moudjahidines sont allés profaner les mausolées. «Ils ont violé la porte du mausolée et à l’intérieur, il y a sa moustiquaire, ses nattes… qu’ils ont sorti dehors pour les calciner », raconte un témoin.
La nouvelle de cette profanation a fait rapidement le tour de la ville. Les habitants de Tombouctou se disent excédés par tant d'intolérance et pour le député el-Hadji Baba Haïdara, le pire a été franchi dans la cité des 333 saints : « Il s’agit d’une partie de l’humanité, c’est une partie de l’histoire de l’humanité qui a été attaquée ; ces gens ne sont pas des musulmans…»
A Bamako aussi cette profanation a fait l'effet d'une bombe, qui rappelle d'autres saccages sur le patrimoine de l'humanité, comme les bouddhas de Bamiyan en Afghanistan, détruits par les talibans.
Vendredi soir, des intellectuels et acteurs culturels ont décidé de lancer un manifeste et une campagne pour sauver de l'intolérance le patrimoine culturel et spirituel de Tombouctou.
Source: RFI