« La flagellation a eu lieu au marché de Tombouctou », a affirmé un habitant de la ville joint depuis Bamako. « Il est blessé et a été conduit à l’hôpital », a-t-il ajouté sous couvert de l’anonymat. L’information a été confirmée par d’autres témoins.
Un homme et une femme de Tombouctou accusés d’avoir eu un enfant sans être mariés ont reçu cent coups de fouet chacun, donnés par des membres d’Ansar Dine le 20 juin. Ces derniers ont en outre détruit tous les débits de boisson de la ville.
Ansar Dine a également démoli la majorité des mausolées des saints musulmans de Tombouctou, ancien haut-lieu intellectuel et culturel du Sahara, provoquant l’indignation au Mali même et à l’étranger.
Fumeurs aussi
Dans une autre des grandes villes du nord du Mali, sous leur contrôle, les islamistes d’un autre groupe armé, le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), ont aussi brûlé le mois dernier des cartons de cigarettes. A Bourem, également dans le Nord, ils ont fouetté des fumeurs.
En mai à Gao, les islamistes du Mujao avaient empêché des jeunes de jouer au football et de regarder la télévision, ce qui avait provoqué de violentes manifestations anti-islamistes.
Dans la foulée d’un putsch militaire le 22 mars à Bamako, les trois régions administratives du nord du Mali – Tombouctou, Gao et Kidal – sont tombées aux mains des groupes islamistes radicaux Ansar Dine, et Mujao, alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Action alimentaire
Pour venir en aide aux populations du nord du pays, le CICR a lancé le 14 juillet une action alimentaire d’envergure. Les habitants « n’arrivent plus à satisfaire leurs besoins alimentaires essentiels », indique lundi un communiqué de l’organisation humanitaire.
Ces distributions de vivres en faveur des populations « les plus touchées par les effets conjugués des violences et de la crise alimentaire » ont commencé dans les régions de Gao et Tombouctou et auront lieu dans celle de Kidal en coopération avec la Croix rouge malienne, a précisé Jean Nicolas Marti, responsable du Comité International de la Croix Rouge (CICR) pour le Mali et le Niger.
Maliweb
Un homme et une femme de Tombouctou accusés d’avoir eu un enfant sans être mariés ont reçu cent coups de fouet chacun, donnés par des membres d’Ansar Dine le 20 juin. Ces derniers ont en outre détruit tous les débits de boisson de la ville.
Ansar Dine a également démoli la majorité des mausolées des saints musulmans de Tombouctou, ancien haut-lieu intellectuel et culturel du Sahara, provoquant l’indignation au Mali même et à l’étranger.
Fumeurs aussi
Dans une autre des grandes villes du nord du Mali, sous leur contrôle, les islamistes d’un autre groupe armé, le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’ouest (Mujao), ont aussi brûlé le mois dernier des cartons de cigarettes. A Bourem, également dans le Nord, ils ont fouetté des fumeurs.
En mai à Gao, les islamistes du Mujao avaient empêché des jeunes de jouer au football et de regarder la télévision, ce qui avait provoqué de violentes manifestations anti-islamistes.
Dans la foulée d’un putsch militaire le 22 mars à Bamako, les trois régions administratives du nord du Mali – Tombouctou, Gao et Kidal – sont tombées aux mains des groupes islamistes radicaux Ansar Dine, et Mujao, alliés d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Action alimentaire
Pour venir en aide aux populations du nord du pays, le CICR a lancé le 14 juillet une action alimentaire d’envergure. Les habitants « n’arrivent plus à satisfaire leurs besoins alimentaires essentiels », indique lundi un communiqué de l’organisation humanitaire.
Ces distributions de vivres en faveur des populations « les plus touchées par les effets conjugués des violences et de la crise alimentaire » ont commencé dans les régions de Gao et Tombouctou et auront lieu dans celle de Kidal en coopération avec la Croix rouge malienne, a précisé Jean Nicolas Marti, responsable du Comité International de la Croix Rouge (CICR) pour le Mali et le Niger.
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