Des ministres et dignitaires de l’ancien régime ont été épinglés par la Cour des comptes pour divers délits. Mais jusque là, la Justice n’a levé le plus petit doigt pour que justice soit faite. C’est ce qui semble inquiéter Malick Dieng de l’Institut libéral. « Il y a une chose que je n’ai pas compris : qu’attend la justice pour agir si quelqu’un a détourné de l’argent ? », s’interroge l'ancien Conseiller spécial du président Wade qui dit avoir une conception orthodoxe de la République.
« Les biens de l’Etat appartiennent à l’Etat. Ce n’est pas une fin en soi d’être ministre, c’est une confiance placée en soi. Du moment où on s’enrichit, on trahit cette confiance. Quand vous trahissez cette confiance, vous êtes en train de vous ôter la dignité qui vous habite. Je condamne ces choses si elles sont avérées », philosophe le Wadiste dans les colonnes du quotidien Enquête.
« Les biens de l’Etat appartiennent à l’Etat. Ce n’est pas une fin en soi d’être ministre, c’est une confiance placée en soi. Du moment où on s’enrichit, on trahit cette confiance. Quand vous trahissez cette confiance, vous êtes en train de vous ôter la dignité qui vous habite. Je condamne ces choses si elles sont avérées », philosophe le Wadiste dans les colonnes du quotidien Enquête.