Malick Noël Seck, Secrétaire général de Convergence socialiste : «Les responsables du Ps nous ont interdit d’accéder à la Maison du Parti»


Des personnes vous au­raient refusé l’accès à la Maison du parti socialiste. Est-ce que vous confirmez cette information?

Effectivement, on a interdit à Convergence socialiste d’accéder à la salle. Ce que nous déplorons vivement. Et ce qui nous choque vraiment, c’est l’image que le Parti socialiste reflète aujourd’hui. Nous avons posé un débat démocratique avec des arguments politiques. On nous a envoyé le Conseil de discipline, ensuite le Conseil de sages et jusqu’à présent personne ne nous a répondu sur les questions majeures concernant la survie du Parti. Il y a eu toutes sortes de manigance de la part de Ous­mane Tanor Dieng pour diviser Con­ver­gence socialiste. Il a mê­me réussi à re­tourner mon meilleur ami et à le mettre con­tre Convergence socialiste.

Et c’est qui votre meilleur ami ?

Mais, c’est Barthélémy Dias ! Vous savez de qui je parle. Nous voulons savoir si nous sommes exclus ou pas. Tanor et son clan doivent arrêter les méthodes qu’ils utilisent. Ils sont en train de nous diviser, de faire du chantage à nos militants. Ces derniers sont en train d’être renvoyés des mairies où ils travaillent. On leur demande de trahir Malick Noël Seck en leur promettant des emplois. Mainte­nant ça suffit ! Aujourd’hui, ils nous interdisent de nous réunir alors que nous sommes liés au Parti socialiste.
Qui sont ces hommes qui vous ont refusé l’accès ?

Ce sont les responsables, les gardiens qui sont là qui ont reçu des instructions. J’ai appelé des res­ponsables, membres du Bureau politique qui m’ont répondu par texto qu’ils ne peuvent autoriser une réunion qui peut appeler à la violence. Le texto vient du Se­crétaire permanent du parti.

Est-ce que ce refus ne serait pas dû au différend que vous avez avec Barthélémy Dias ?

Non. Je pense qu’aujourd’hui ceux qui tiennent le parti, c’est-à-dire Tanor et son clan -parce qu’il faut parler de clan- sont en train de se démarquer. On ne peut pas parler de démocratie et s’acharner comme ça sur un mouvement qui s’est battu pour le Parti socialiste et pour le Sénégal, tout simplement parce que ses membres ont posé un débat avec la force du bon sens.

Qu’allez-vous faire maintenant ?

Tant qu’on ne nous a pas dit clairement qu’on ne veut plus de nous ici, et de manière officielle, nous viendrons chaque mercredi et y tiendrons nos réunions. Et s’il le faut, nous le ferons devant la salle du Bureau politique, dans la cour.

Source: Le Quotidien

Abdou Khadre Cissé

Jeudi 20 Septembre 2012 12:06

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