Le secrétaire général de Convergence socialiste a été exclu après ‘’l’épuisement de toute une procédure réglementaire’’, a précisé M. Gassama, rappelant que Malick Noël Seck a été entendu par une commission ad hoc du Bureau politique.‘’Le Bureau politique a décidé d’exclure Malick Noël Seck non pour des raisons politiques mais pour des raisons crypto-personnelles’’, a dit Kadialy Gassama, soulignant que M. Seck ''a insulté des responsables du parti et ses symboles''.Selon lui, ‘’il a rompu le cordon ombilical qui le liait au parti, à tout le monde’’.Le leader de Convergence socialiste, Malick Noël Seck, demande le départ de Ousmane Tanor Dieng de la tête du PS. La "destitution" de M. Dieng "est impérative et urgente", clame t-il depuis des mois.M. Dieng, candidat de la Coalition Bennoo ak Tanor, avait déclaré en janvier dernier à Jeune Afrique que sa candidature à l’élection présidentielle du 26 février sera sa dernière quoi qu’il lui arrive.‘’Je suis depuis longtemps au Parti socialiste et j’y resterai jusqu’au bout. En revanche, je ne me présenterai pas indéfiniment et, quoi qu’il arrive le 26 février, ce sera ma dernière candidature’’, avait-t-il dit dans un entretien paru dans un numéro de Jeune Afrique.’Que je perde ou que je sois élu, je laisserai la place. Il faut préparer les jeunes générations’’, avait-il laissé entendre.Evoquant des successeurs potentiels dont Khalifa Sall (maire de Dakar), le secrétaire général du PS avait répondu : ‘’Je pense à lui (Khalifa Sall), à Aïssata Tall Sall (mairesse de Podor), à tous ceux qui ont 30, 40, 50 ans et qui sont l’avenir du parti’’Militant actif du PS, Malick Noël Seck avait été placé sous mandat de dépôt le 12 octobre 2012 pour menaces de mort et outrage à magistrat. Il avait été condamné en première instance à deux ans de prison ferme.En janvier, il avait bénéficié d’une grâce présidentielle après une vaste campagne de mobilisation de son parti, qui le considérait comme un ''détenu politique''.Seck avait été arrêté, après avoir adressé, le 10 octobre 2011, une lettre intitulée ‘’Doléances du peuple sénégalais aux membres du Conseil constitutionnel’’ en pleine campagne de contestation contre la candidature de Abdoulaye Wade à la présidentielle de février.En mars dernier, le président de la Convergence socialiste avait été également condamné à un mois de prison avec sursis par le tribunal des flagrants délits de Saint-Louis, pour "détention d’armes sans autorisation et entrave à la voie publique".Il avait été appréhendé à Saint-Louis par les forces de l’ordre qui avaient trouvé dans son véhicule des armes blanches, en pleine campagne électorale pour l'élection présidentielle.