Au détour d’un « Ndogou » offert aux journalistes, le président de la République avait déclaré tout de go que « Le Sénégalais n’a jamais été aussi liquide ». Mais de l’avis du patron d’And Jëf/Pads, en faisant une telle déclaration, Macky Sall a montré qu’il n’est plus en phase avec son peuple.
« Le plus grand drame existentiel du Président Sall, c’est véritablement cette rupture avec le peuple, avec les réalités. Et cela est très grave. Quand je l’ai entendu dire que « le pays n’a jamais été aussi liquide », j’ai dit « ça y est ». Un chef peut être coupé de la réalité, mais pas aussi vite. Sa rupture avec les réalités du pays est trop rapide. Il le dit avec tellement d’aisance, de manière telle docte », fait constater Diop Decroix.
Qui est convaincu que le pays n’est pas du tout liquide. « Il dit que le pays est liquide, sur liquide même, et pendant ce temps, les gens ne voient pas l’argent. Ce n’est pas moi qui le dit, mais toutes les couches et catégories sociales du pays. Les gens du marché, les paysans. Les banquiers disent même que les gens ne viennent plus déposer de l’argent, mais plutôt récupérer le peu qu’il leur reste…», argue-t-il dans un entretien avec Libération.
« Le plus grand drame existentiel du Président Sall, c’est véritablement cette rupture avec le peuple, avec les réalités. Et cela est très grave. Quand je l’ai entendu dire que « le pays n’a jamais été aussi liquide », j’ai dit « ça y est ». Un chef peut être coupé de la réalité, mais pas aussi vite. Sa rupture avec les réalités du pays est trop rapide. Il le dit avec tellement d’aisance, de manière telle docte », fait constater Diop Decroix.
Qui est convaincu que le pays n’est pas du tout liquide. « Il dit que le pays est liquide, sur liquide même, et pendant ce temps, les gens ne voient pas l’argent. Ce n’est pas moi qui le dit, mais toutes les couches et catégories sociales du pays. Les gens du marché, les paysans. Les banquiers disent même que les gens ne viennent plus déposer de l’argent, mais plutôt récupérer le peu qu’il leur reste…», argue-t-il dans un entretien avec Libération.