"Je ne suis pas dans ces locales. Ma préoccupation, et je l'ai dit à l'Assemblée nationale, c'est l'emploi des jeunes", a fait savoir l'ancien fonctionnaire de la Commission de l'Union africaine. La vie de la coalition qui a porté le président Macky Sall au pouvoir, le 25 mars 2000, ne semble pas, non plus, préoccuper le leader du mouvement (parti ?) "Tekki".
"Nous sommes Bennoo Bokk Yakaar à l'Assemblée nationale. Mais après, je ne sais pas ce qui se passe. D'ailleurs, une coalition basée sur des pourcentages ne peut pas durer longtemps", a fait savoir le camarade de parti de l'ex-député Me Ndeye Fatou Touré.
Parlant de l'action du gouvernement du président Macky Sall depuis sa mise en place, notamment sur la "rupture" promise aux Sénégalais, M. Diallo a dit être en phase avec le chef de l'Etat sur certaines mesures "que j'ai saluées". Toutefois, il n'en donne pas pour autant n blanc seing au chef de l'Etat, quand on constate surtout ce qu'il considère comme une légèreté dans la nominations a certaines fonctions. "Je pense qu'il faut plus de rigueur dans les nominations.
On avait même parlé d'une audition à l'Assemblée nationale avant toute nomination, mais rien de tout cela ne se fait", a déploré M. Diallo.
Quant a la traque de biens supposés mal acquis, ils estiment que les sommes énoncées comme étant le montant des avoirs de Karim Wade (694 milliards Fcfa) "sont en deçà des chiffres exacts. Ils devraient s'élever à près de 2500 milliards", de son point de vue.