Selon les responsables de Benno Book Yaakaar, c’est aux environs de 23 heures, à la veille du scrutin du deuxième tour, que le ministre de la jeunesse a été surpris tenant une réunion d’information générale dans le quartier de Médina Plateau. Les jeunes de Benno Book Yaakaar se sont opposés à cette réunion, délai imparti à la campagne électorale ayant expiré. Mais, cette perturbation n’était pas du gout de certains libéraux qui ont mené des représailles contre des membres de Benno, dans la nuit du samedi au dimanche. Les dégâts sont énormes : un véhicule saccagé et des personnes blessées. Deux semaines après l’agression des membres du M23, l’affaire est remise sur la table du procureur. L’ancien ministre de la jeunesse, Mamadou Lamine Keita est accusé d’avoir armé et convoyé ces jeunes, à bord de ses propres véhicules. Ernest Sambou, parmi les victimes, est formel : « c’est l’entourage immédiat du maire qui est à l’origine de ces attaques. Parmi eux, deux ont été entendus, les six autres ne sont plus à Bignona ». Selon Moustapha Goudiaby dit Diamacound, responsable d’AJPADS, les commanditaires de ces attaques sont le ministre Mamadou Lamine Keita, Youssou Sagna, secrétaire général de la gare routière de Bignona, El hadji Karamba Goudiaby, chef de la gare routière de Bignona, par ailleurs, trésorier départemental du Pds, Baba Weny Badji, secrétaire de l’UJTL, Pape Badji, chef de cabinet de l’ex-ministre, Amidou Diedhiou, responsable politique et Mass Diop, membre du cabinet du maire de Bignona. Après l’attaque, la gendarmerie et le procureur de Bignona ont reçu trois plaintes contre ces personnes. Lors de ces échauffourées, le caméraman de la TFM avait été sauvagement agressé, sa caméra confisquée par les assaillants.
Mamadou Lamine Keita et ses partisans dans un sale pétrin
SETAL.NET - Dans la nuit du 24 au 25 mars dernier, des membres du dispositif sécuritaire et politique de l’ex-ministre de la jeunesse, Mamadou Lamine Keita, ont attaqué les domiciles des membres de la coalition Benno Book Yaakaar, blessant une dizaine dont un dans un état grave. Les victimes, interrogées par les gendarmes, ont reconnu leurs bourreaux et réclament justice.
Moussa Sarr
Mercredi 11 Avril 2012 11:45
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