Mamadou Mourtala Ndiaye, « Baye Fall » de Macky Sall : « J’ai été menacé de mort par Luck Sarr »

Mamadou Mourtala Ndiaye avec qui nous avons discuté se présente comme le « Baye Fall » de Macky Sall. Un pas comme les autres puisqu’à l’en croire, il a cru en l’homme du 25 mars 2012 dès le début des années 2000. Il dit à ce propos qu’il a vu Macky Sall dans un rêve où ce dernier portait un médaillon avec le chiffre 4 qui brillait. Lorsqu’il en a parlé à son marabout Serigne Abdou Karim Mbacké, celui-ci lui a révélé que c’est Macky Sall qui sera le 4^e président du Sénégal. C’est cette interprétation de son rêve qu’il a décidé à entrer dans la politique à côté de son excellence Macky.

Et Mourtala Ndiaye est de ceux qui pensent que le successeur de Wade sera élu trois fois de suite. Que fait-il de la Constitution qui fixe les mandats du président à deux ? Il s’explique : « Quand il aura terminé ses deux mandats, les sénégalais seront tellement satisfaits de lui qu’ils en redemanderont ». « Et il est sur la bonne voie car c’est avec lui que les familles sénégalaises démunies auront des bourses sociales », renchérit le Baye Fall du haut de ses 63 ans.

Toutefois, ce dernier aux dreadlocks grisonnants est outré par les agissements de certains apéristes qui, depuis qu’ils ont été nommés à des postes de responsabilités sont comme devenus « fous ». Or pour lui, à un fou, il ne faut pas lui donner un pouvoir de faire et de défaire.

À l’en croire, c’est son cas avec Luc Malick Sarr, actuel président du Conseil d’administration de l’Agence des Aéroports du Sénégal (Ads). « Depuis que nous avons créé notre mouvement Convergence mixte des Républicains qui s’agrandit de jour en jour, je puis vous dire qu’on en est à 800 membres aujourd’hui, ils nous mettent les battons dans les roues, lui et quatre autres responsables. Il m’a même menacé de mort après avoir tenté de me faire expulser de la maison du parti », révèle celui qui dit être étiqueté d’agent des services secrets.

« C’est le genre de comportements à bannir à jamais car certes, nous ne portons pas de costumes, mais nous sommes la sève nourricière du parti », martèle-t-il sans oublier de dire à ses détracteurs qu’ils ne peuvent rien contre lui. « Celui qui s’y frotte s’y pique. Demandez au député Awa Niang qui a tenté de bloquer les dons que nous faisait la première dame pour les besoins de la mobilisation des militants lors des grands rassemblements. Elle a été écartée de la gestion des fonds devant servir à battre le rappel des troupes. Et quiconque tentera de nous nuire, subira le même sort», met-il en garde.