Afin que nul n’en ignore, il est un devoir pour chacun et chacune d’entre nous Sénégalais d’exprimer son point de vue sur la question brûlante du mandat présidentiel en cours dans notre pays.
Il est vrai que le candidat Macky Sall dans l’ivresse de la campagne électorale ou sous la pression des groupes, partis et coalitions à fait la promesse de réduire le mandat et de se l’appliquer s’il est élu.
Il est aussi vrai qu’il a réitère sa promesse une fois au palais de la république suite à une victoire très remarquée du fait de l’ampleur des suffrages obtenus.
Voila une des multiples promesses qu’il a faites comme d’ailleurs tous les autres candidats.
La promesse est dès lors devenue un engagement présidentiel.
Engagement par la suite traduit en une volonté manifestée par la saisine du conseil constitutionnel.
Cette initiative du Président de la République envers le conseil a frappé notre esprit .
C’est une démonstration parfaite que Macky Sall fut-il Président de la République, gardien de la constitution avec une majorité politique indéniable a préféré la voie de la légalité sur celle politique.
Nous sommes aussi conscients des pouvoirs exceptionnels dont disposent les Chefs d’Etat en Afrique. Aussi, saurait –on oublier la force des décisions que prennent plus ordinairement les Chefs en Afrique ?
Tout cela a fait croire que le mandat du Président de la République serait réduit avec une applicabilité immédiate à l’actuel locataire.
Pendant ce temps, et depuis très longtemps les spécialistes du Droit constitutionnel de notre pays n’ont jamais trouvé un consensus sur les voies et moyens d’y parvenir sans que l’on puisse accuser le tenant du pouvoir d’excès on d’abus de pouvoir au sens strict de la charte fondamentale du Sénégal .
Deux écoles se sont affrontées : personne ne sait laquelle des deux est détentrice de la vérité.
Que d’interprétations divergentes ou de leçons de morale !
Et somme et de façon tout à fait naturelle l’opposition au Président Sall aux aguets attendait pour jouer le rôle qui est le sien, c'est-à-dire s’opposer à toute décision du camp présidentiel.
Celle-ci devrait se rappeler que la vraie volonté du peuple au sujet du mandat présidentiel s’était exprimée en 2002 à travers un referendum qui avait fini de fixer celui-ci à cinq ans renouvelable une seule fois.
En 2008, une majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale a pris la responsabilité de modifier les règles.
A l’époque une bonne partie de la classe politique aujourd’hui dans l’opposition avait fortement critiqué le régime et les reformes du Président Abdoulaye Wade pour avoir choisi sa majorité parlementaire pour une modification majeure d’un article de la constitution.
Acteur et témoin privilégie des positions de mon parti Rewmi de l’époque il est étonnant aujourd’hui que certains en perte de repère persistent à vouloir vaille que vaille demeurer dans la rigidité d’une opposition principielle à tout et même à la vérité constitutionnelle.
Ceux la je les invite à sortir de cette rigidité qui est le propre d’un mental étriqué, qui vous planque et vous empêche de distinguer les différents aspects d’une même question : la lumière et l’ombre.
Le Président a décide de sortir de l’ombre pour aller vers la lumière que procure la suprématie du droit sur la politique ,des règles de la République sur les combinaisons mafieuses et destructrices de l’Etat de droit.
Nous pensons que s’il ya quelqu’un dans ce pays qui a des reproches à faire au Président Macky Sall cela devrait être Macky Sall lui-même.
Les Sénégalais devraient être fiers de la décision sage de ce dernier qui en dernier ressort a fini de comprendre que le Sénégal ne s’éteindra pas a la fin de son règne et qu’il avait une limite à ne pas franchir celle de penser qu’il pouvait défaire facilement ce que le Peuple Sénégalais a consacré le 25 Mars 2012 ,c'est-à-dire élire un président pour sept ans .
Le Président Obama en tournée en ‘’Afrique ne disait-il pas que l’Afrique avait besoin d’ institutions fortes plutôt que d’hommes forts ‘’.
Messieurs et Mesdames, il faut oublier vos agendas politiques lies à vos ambitions personnelles.
Les générations futures seront bien capables de diriger le Sénégal ; il est de notre devoir de leur léguer un héritage républicain digne de notre démocratie
La constitution du Sénégal n’est pas un recueil moral et ne saurait souffrir donc des remords, regrets, souhaits , promesses, et rêves des uns et des autres et ne tient pas compte de vos dates de naissance ou prévisions de retraite.
Elle est un monstre froid ; fort heureusement.
Si le Président SALL trouvait à lui seule avec quelque astuce que soit la possibilité de tailler à défaut son mandat rien ne l’empêcherait chemin faisant et l’appétit venant à le retailler à l’excès.
Une jurisprudence dangereuse s’installerait et serait source d’instabilité pour le Sénégal.
Ceci m’amène à dire que référendum prévu à cet effet est éminemment justifié.
A mes compatriotes ,mais surtout aux plus jeunes d’entre nous cette disposition de verrouillage et encadrement des articles sur le Président de la République est pour vous garantir des lendemains plus tranquilles et vous épargnera des débats incessants qui vous coupent de l’essentiel qu’est le devoir de travailler pour le pays au grand bénéfice des masses laborieuses au plus profond de nos campagnes.
Mobilisons nous donc pour soutenir cette courageuse décision que l’histoire retiendra et pour laquelle les générations futures ne manqueront certainement pas de saluer.
Vive le Sénégal
Vive l’Afrique
Honorable Député Oumar Sarr
Coordinateur National du Groupe pour la Refondation de Rewmi
Il est vrai que le candidat Macky Sall dans l’ivresse de la campagne électorale ou sous la pression des groupes, partis et coalitions à fait la promesse de réduire le mandat et de se l’appliquer s’il est élu.
Il est aussi vrai qu’il a réitère sa promesse une fois au palais de la république suite à une victoire très remarquée du fait de l’ampleur des suffrages obtenus.
Voila une des multiples promesses qu’il a faites comme d’ailleurs tous les autres candidats.
La promesse est dès lors devenue un engagement présidentiel.
Engagement par la suite traduit en une volonté manifestée par la saisine du conseil constitutionnel.
Cette initiative du Président de la République envers le conseil a frappé notre esprit .
C’est une démonstration parfaite que Macky Sall fut-il Président de la République, gardien de la constitution avec une majorité politique indéniable a préféré la voie de la légalité sur celle politique.
Nous sommes aussi conscients des pouvoirs exceptionnels dont disposent les Chefs d’Etat en Afrique. Aussi, saurait –on oublier la force des décisions que prennent plus ordinairement les Chefs en Afrique ?
Tout cela a fait croire que le mandat du Président de la République serait réduit avec une applicabilité immédiate à l’actuel locataire.
Pendant ce temps, et depuis très longtemps les spécialistes du Droit constitutionnel de notre pays n’ont jamais trouvé un consensus sur les voies et moyens d’y parvenir sans que l’on puisse accuser le tenant du pouvoir d’excès on d’abus de pouvoir au sens strict de la charte fondamentale du Sénégal .
Deux écoles se sont affrontées : personne ne sait laquelle des deux est détentrice de la vérité.
Que d’interprétations divergentes ou de leçons de morale !
Et somme et de façon tout à fait naturelle l’opposition au Président Sall aux aguets attendait pour jouer le rôle qui est le sien, c'est-à-dire s’opposer à toute décision du camp présidentiel.
Celle-ci devrait se rappeler que la vraie volonté du peuple au sujet du mandat présidentiel s’était exprimée en 2002 à travers un referendum qui avait fini de fixer celui-ci à cinq ans renouvelable une seule fois.
En 2008, une majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale a pris la responsabilité de modifier les règles.
A l’époque une bonne partie de la classe politique aujourd’hui dans l’opposition avait fortement critiqué le régime et les reformes du Président Abdoulaye Wade pour avoir choisi sa majorité parlementaire pour une modification majeure d’un article de la constitution.
Acteur et témoin privilégie des positions de mon parti Rewmi de l’époque il est étonnant aujourd’hui que certains en perte de repère persistent à vouloir vaille que vaille demeurer dans la rigidité d’une opposition principielle à tout et même à la vérité constitutionnelle.
Ceux la je les invite à sortir de cette rigidité qui est le propre d’un mental étriqué, qui vous planque et vous empêche de distinguer les différents aspects d’une même question : la lumière et l’ombre.
Le Président a décide de sortir de l’ombre pour aller vers la lumière que procure la suprématie du droit sur la politique ,des règles de la République sur les combinaisons mafieuses et destructrices de l’Etat de droit.
Nous pensons que s’il ya quelqu’un dans ce pays qui a des reproches à faire au Président Macky Sall cela devrait être Macky Sall lui-même.
Les Sénégalais devraient être fiers de la décision sage de ce dernier qui en dernier ressort a fini de comprendre que le Sénégal ne s’éteindra pas a la fin de son règne et qu’il avait une limite à ne pas franchir celle de penser qu’il pouvait défaire facilement ce que le Peuple Sénégalais a consacré le 25 Mars 2012 ,c'est-à-dire élire un président pour sept ans .
Le Président Obama en tournée en ‘’Afrique ne disait-il pas que l’Afrique avait besoin d’ institutions fortes plutôt que d’hommes forts ‘’.
Messieurs et Mesdames, il faut oublier vos agendas politiques lies à vos ambitions personnelles.
Les générations futures seront bien capables de diriger le Sénégal ; il est de notre devoir de leur léguer un héritage républicain digne de notre démocratie
La constitution du Sénégal n’est pas un recueil moral et ne saurait souffrir donc des remords, regrets, souhaits , promesses, et rêves des uns et des autres et ne tient pas compte de vos dates de naissance ou prévisions de retraite.
Elle est un monstre froid ; fort heureusement.
Si le Président SALL trouvait à lui seule avec quelque astuce que soit la possibilité de tailler à défaut son mandat rien ne l’empêcherait chemin faisant et l’appétit venant à le retailler à l’excès.
Une jurisprudence dangereuse s’installerait et serait source d’instabilité pour le Sénégal.
Ceci m’amène à dire que référendum prévu à cet effet est éminemment justifié.
A mes compatriotes ,mais surtout aux plus jeunes d’entre nous cette disposition de verrouillage et encadrement des articles sur le Président de la République est pour vous garantir des lendemains plus tranquilles et vous épargnera des débats incessants qui vous coupent de l’essentiel qu’est le devoir de travailler pour le pays au grand bénéfice des masses laborieuses au plus profond de nos campagnes.
Mobilisons nous donc pour soutenir cette courageuse décision que l’histoire retiendra et pour laquelle les générations futures ne manqueront certainement pas de saluer.
Vive le Sénégal
Vive l’Afrique
Honorable Député Oumar Sarr
Coordinateur National du Groupe pour la Refondation de Rewmi