Ce programme couvre huit localités de la région, Agnam civol, Bokidiawé, Dabia Odédji, Nabadji civol, Ogo, Wouro Sidi, Ndendory, Hawré et Bokiladji. Dans chacune de ces localités, une superficie de 0,5 ha a été réservée à l’expérimentation de la culture de ces deux variétés de mangue.
Selon M. Diakhité, les raisons qui ont poussé à les introduire dans la région de Matam, sont liées aux résultats obtenus par les chercheurs de l’agriculture.
Ces derniers ont découvert que la production de ces mangues se heurte dans toutes les régions du Sénégal à l’existence de la mouche des fruits. Seule la région de Matam est pour le moment épargnée par ce phénomène.
Pour l’heure, les spécialistes n’ont pas, selon M. Diakhité, trouvé le moyen d’éliminer la mouche des fruits. Face à cette situation, une seule option s’impose : transférer la culture de ces variétés de mangues dans la région de Matam.
‘’Nous encourageons les agriculteurs de la région de Matam à maintenir l’implantation de ces variétés de mangues kent et keit qui sont très commercialisées au niveau de l’Europe. Avec le suivi, je prédis que le paysan de la brousse sortira de l’agriculture rudimentaire en allant vers l’agriculture agro-industrielle. C’est la porte du développement qui va s’ouvrir dans le pays’’, a indiqué Abdoulaye Diakhité.
APS