‘’Il y a moins d’agents dans notre ministère que celui de l’Économie et des Finances, il y a un dysfonctionnement. Cela veut dire qu’il y a des agents qui sont payés et qui ne sont pas au niveau du fichier de la Fonction publique alors que c’est la Fonction publique qui recrute tous les agents de l’État’’, soutenu M. Sy.
Le ministre s’exprimait au sortir d’une réunion d’information et de partage sur l’audit physique et biométrique des agents de l’État, au Conseil économique social et environnemental, à laquelle ont participé des Secrétaires généraux de ministère, des directeurs de cabinet ministériel et les gouverneurs de région.
Cette rencontre a permis à l’Administration de partager sur tous les dispositifs et mécanismes à mettre en œuvre pour aller vers l’audit physique et biométriques des agents de l’État, prévu courant novembre, a dit le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions.
‘’Nous nous sommes rendu compte que la masse salariale des agents de l’État est importante puisqu’elle est de 447 milliards de francs CFA, alors que les ministères sont confrontés à des difficultés liées à un déficit de personnels. Il y a donc des dysfonctionnements car la masse salariale continue à augmenter’’, a relevé Mansour Sy.
Avec l’audit, il s’agit d’aller vers la maîtrise des effectifs de la Fonction publique en formant des équipes d’audit qui sont au nombre de 19, a-t-il expliqué.
L’objectif est de ‘’permettre au Sénégal de disposer d’informations fiables confidentielles, mais aussi qui permettent d’avoir une maîtrise réelle sur la masse salariale et connaître l’effectif actuel des agents’’, a-t-il ajouté.‘’Si on découvre qu’un agent est payé et qu’il ne travaille pas, il sera sanctionné par des ordres de recettes. Il est même prévu, s’il est établi que ces agents étaient couverts par leur chef de service, d’appliquer la réglementation, c'est-à-dire des ordres de recettes à leur chef de service hiérarchique direct’’, a déclaré le ministre.Ces agents pourraient être traduits devant le conseil des discipline, selon Mansour Sy qui a déploré ‘’une situation anormale qui ne devait même pas exister’’.‘’Dans le dispositif d’audit, il y aura les ministères compétents en terme d’administration et de gestion des personnels. Outre les gouverneurs qui dirigent le comité opérationnel au niveau régional, il y aura aussi des informaticiens de l’Agence de l'informatique de l'Etat (ADIE) qui prendront en charge le volet de la biométrie’’, a-t-il expliqué.Avec l'introduction de la biométrie, , a signalé le directeur de l'ADIE, Khassoum Wone, ‘’nous avons au moins l’assurance qu’une personne ne peut pas se retrouver deux fois dans le même fichier’’.‘’Nous allons mettre en place un fichier qui n'aura pas de doublon, mais aussi mettre en place des mécanismes qui font que les prochaines mises à jour des fichiers seront coordonnées entre les différentes structures de l'administration’’, a-t-il ajouté.
Le ministre s’exprimait au sortir d’une réunion d’information et de partage sur l’audit physique et biométrique des agents de l’État, au Conseil économique social et environnemental, à laquelle ont participé des Secrétaires généraux de ministère, des directeurs de cabinet ministériel et les gouverneurs de région.
Cette rencontre a permis à l’Administration de partager sur tous les dispositifs et mécanismes à mettre en œuvre pour aller vers l’audit physique et biométriques des agents de l’État, prévu courant novembre, a dit le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les institutions.
‘’Nous nous sommes rendu compte que la masse salariale des agents de l’État est importante puisqu’elle est de 447 milliards de francs CFA, alors que les ministères sont confrontés à des difficultés liées à un déficit de personnels. Il y a donc des dysfonctionnements car la masse salariale continue à augmenter’’, a relevé Mansour Sy.
Avec l’audit, il s’agit d’aller vers la maîtrise des effectifs de la Fonction publique en formant des équipes d’audit qui sont au nombre de 19, a-t-il expliqué.
L’objectif est de ‘’permettre au Sénégal de disposer d’informations fiables confidentielles, mais aussi qui permettent d’avoir une maîtrise réelle sur la masse salariale et connaître l’effectif actuel des agents’’, a-t-il ajouté.‘’Si on découvre qu’un agent est payé et qu’il ne travaille pas, il sera sanctionné par des ordres de recettes. Il est même prévu, s’il est établi que ces agents étaient couverts par leur chef de service, d’appliquer la réglementation, c'est-à-dire des ordres de recettes à leur chef de service hiérarchique direct’’, a déclaré le ministre.Ces agents pourraient être traduits devant le conseil des discipline, selon Mansour Sy qui a déploré ‘’une situation anormale qui ne devait même pas exister’’.‘’Dans le dispositif d’audit, il y aura les ministères compétents en terme d’administration et de gestion des personnels. Outre les gouverneurs qui dirigent le comité opérationnel au niveau régional, il y aura aussi des informaticiens de l’Agence de l'informatique de l'Etat (ADIE) qui prendront en charge le volet de la biométrie’’, a-t-il expliqué.Avec l'introduction de la biométrie, , a signalé le directeur de l'ADIE, Khassoum Wone, ‘’nous avons au moins l’assurance qu’une personne ne peut pas se retrouver deux fois dans le même fichier’’.‘’Nous allons mettre en place un fichier qui n'aura pas de doublon, mais aussi mettre en place des mécanismes qui font que les prochaines mises à jour des fichiers seront coordonnées entre les différentes structures de l'administration’’, a-t-il ajouté.