Le gouvernement sénégalais reste déterminé à faire du dialogue social le socle de son intervention, particulièrement dans le domaine de l’éducation, mais il a décidé de "ne prendre que des mesures ou des engagements réalistes et réalisables", a indiqué le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les Institutions, Mansour Sy. M. Sy commentait les sorties de certaines organisations syndicales d’enseignants sur les récentes négociations entre gouvernement et syndicats d’enseignants, dimanche, à l’occasion de la clôture officielle des travaux de l’atelier de planification et de suivi-évaluation du plan d’actions sectoriel de son ministère pour l’exercice 2013. La rencontre s’était tenue samedi et dimanche.
"Le gouvernement a fait beaucoup de propositions positives que nous allons rendre publiques. Celles-ci ont été faites pour trouver des solutions définitives à la question de l'école qui est tellement importante que toutes les parties prenantes doivent travailler pour que la situation que nous avons vécue l'année passée ne puisse plus se produire dans notre pays", a déclaré Mansour Sy/
Si "le droit à la grève est garanti, (…), les élèves aussi ont le droit à l'éducation’’, a souligné le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les Institutions.’’Et en toute chose, chacune des parties prenantes doit faire la part des choses. En tous cas, sur beaucoup de choses, le gouvernement a fait des avancées", a dit Mansour Sy.
Selon lui, le gouvernement a fait ‘’d’importantes propositions’’ sur la prise en compte des vacations ainsi que sur la question des logements et des parcelles d’habitation, entre autres points de revendications des syndicats d’enseignants. Seule la question de la validation des années de vacation constitue à ce jour un point de désaccord entre les deux parties, a-t-il souligné.
"Quand on est arrivé au pouvoir, le gouvernement a trouvé des accords qui ont été signés. Et ces accords demandaient à ce que l'on évalue pour voir combien allait coûter cette validation. Cette validation n'est pas un droit, c'est une question nouvelle. On ne peut pas dire que je fais le volontariat, il faut qu'on me les comptabilise quand je deviens fonctionnaire. Comme ce n'est pas un droit, nous avons évalué le coût", a expliqué le ministre.
"Nous avons dit aux organisations syndicales que nous sommes pour la validation des années de contractualisation et de vacation, mais c'est insoutenable. Par contre, le gouvernement est ouvert à trouver des solutions. C'est parce que le gouvernement a trouvé que cette question est importante qu’il a fait un important pas lors de la dernière réunion de l’inter-commission", a souligné Mansour Sy.
Il a précisé que la validation des années de volontariat va coûter 31 milliards de francs CFA au budget de l’Etat du Sénégal, si elle est appliquée au deux tiers, 21 milliards de francs CFA dans le cas où elle serait appliquée au tiers.
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les Institutions a renseigné que son homologue en charge du Budget a proposé qu’on puisse faire une validation au tiers sans rappel, dans la mesure où le problème actuel de l’Etat sénégalais c’est l’insoutenabilité des rappels, au regard du ‘’niveau de masse salariale qui n’est pas loin de 41,8%’’.
"Tout le monde sait que les enseignants ont fait beaucoup de sacrifices pour la nation, ils méritent beaucoup de la nation. Et le gouvernement est dans les dispositions pour que toutes les parties prenantes, toutes les ressources humaines compétentes puissent bénéficier du fruit de leur travail", a-t-il fait valoir.
"Mais la situation étant ce que nous avons trouvé ici, les moyens de l’Etat étant à ce niveau, discutons dans la sérénité pour trouver des solutions intermédiaires pour pouvoir avancer", a lancé Mansour Sy à l’endroit des organisations représentants les syndicats d’enseignants.
"Le gouvernement a fait beaucoup de propositions positives que nous allons rendre publiques. Celles-ci ont été faites pour trouver des solutions définitives à la question de l'école qui est tellement importante que toutes les parties prenantes doivent travailler pour que la situation que nous avons vécue l'année passée ne puisse plus se produire dans notre pays", a déclaré Mansour Sy/
Si "le droit à la grève est garanti, (…), les élèves aussi ont le droit à l'éducation’’, a souligné le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les Institutions.’’Et en toute chose, chacune des parties prenantes doit faire la part des choses. En tous cas, sur beaucoup de choses, le gouvernement a fait des avancées", a dit Mansour Sy.
Selon lui, le gouvernement a fait ‘’d’importantes propositions’’ sur la prise en compte des vacations ainsi que sur la question des logements et des parcelles d’habitation, entre autres points de revendications des syndicats d’enseignants. Seule la question de la validation des années de vacation constitue à ce jour un point de désaccord entre les deux parties, a-t-il souligné.
"Quand on est arrivé au pouvoir, le gouvernement a trouvé des accords qui ont été signés. Et ces accords demandaient à ce que l'on évalue pour voir combien allait coûter cette validation. Cette validation n'est pas un droit, c'est une question nouvelle. On ne peut pas dire que je fais le volontariat, il faut qu'on me les comptabilise quand je deviens fonctionnaire. Comme ce n'est pas un droit, nous avons évalué le coût", a expliqué le ministre.
"Nous avons dit aux organisations syndicales que nous sommes pour la validation des années de contractualisation et de vacation, mais c'est insoutenable. Par contre, le gouvernement est ouvert à trouver des solutions. C'est parce que le gouvernement a trouvé que cette question est importante qu’il a fait un important pas lors de la dernière réunion de l’inter-commission", a souligné Mansour Sy.
Il a précisé que la validation des années de volontariat va coûter 31 milliards de francs CFA au budget de l’Etat du Sénégal, si elle est appliquée au deux tiers, 21 milliards de francs CFA dans le cas où elle serait appliquée au tiers.
Le ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les Institutions a renseigné que son homologue en charge du Budget a proposé qu’on puisse faire une validation au tiers sans rappel, dans la mesure où le problème actuel de l’Etat sénégalais c’est l’insoutenabilité des rappels, au regard du ‘’niveau de masse salariale qui n’est pas loin de 41,8%’’.
"Tout le monde sait que les enseignants ont fait beaucoup de sacrifices pour la nation, ils méritent beaucoup de la nation. Et le gouvernement est dans les dispositions pour que toutes les parties prenantes, toutes les ressources humaines compétentes puissent bénéficier du fruit de leur travail", a-t-il fait valoir.
"Mais la situation étant ce que nous avons trouvé ici, les moyens de l’Etat étant à ce niveau, discutons dans la sérénité pour trouver des solutions intermédiaires pour pouvoir avancer", a lancé Mansour Sy à l’endroit des organisations représentants les syndicats d’enseignants.