En 2016, Marcel Desailly avait été reconnu père d’une jeune fille de 25 ans par la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Le champion du monde 1998 avait alors déjà eu quatre enfants, nés de son union avec son ancienne femme Virginie. Sept années plus tard, l’ancien footballeur, 54 ans, fait l’objet d’une nouvelle procédure de reconnaissance de paternité, assure Le Parisien. Celle-ci aurait été déposée par Cosma Batista de Alcantara, ancienne compagne brésilienne rencontrée pour la première fois en 2010 lors d’un dîner au restaurant avec des amis communs. Desailly avait alors 42 ans, il était officiellement toujours marié à la mère de ses quatre enfants. Cosma aurait refusé dans un premier temps les avances du quarantenaire retraité des terrains, elle aurait succombé quelques mois plus tard lors d’une nouvelle rencontre au Keur Samba, une boîte de nuit proche des Champs-Élysées. Si la jeune femme, 26 ans à l’époque, divorce rapidement, celle-ci pensait que son nouveau compagnon en ferait de même. "J’étais naïve. Je le voyais comme mon protecteur. J’ai maintenant l’impression qu’il m’a utilisé comme un objet, jeté lorsqu’il n’en a plus voulu", lance-t-elle au Parisien tout en faisant défiler sur son téléphone des dizaines de photos et vidéos la montrant avec sa fille et "le papa de Chloé (le prénom a été modifié, ndlr)", comme elle l’appelle. Ils emménageront finalement ensemble. Marcel Desailly est alors en pleine reconversion de consultant pour la télévision et ambassadeur de divers organismes dont l’Unicef, le fonds des Nations unies pour l’enfance. Cosma tombe enceinte en 2013. L’ancien défenseur n’aurait pas été présent pour l’accouchement de la petite fille, le 20 mars 2014. "Avec le recul, je crois que c’était pour ne pas la déclarer…", regrette la mère, qui déroule dans le quotidien l’attitude d’un homme qui n’assumera jamais vraiment ses responsabilités pour la fille, âgée de 8 ans aujourd’hui. Cosma a lancé cet été une procédure judiciaire, demandant à ce que le champion du monde reconnaisse la petite et subvienne à ses besoins. Une audience devrait se tenir dans les prochains mois. "Au vu de tous les éléments probants, je ne vois pas comment il pourrait nier", tance Me Françoise Rozelaar-Vigier, l’avocate de Cosma. Avec RMC