Si les libéraux comptent saisir cette opportunité pour dénoncer « l’arrogance et le manque de démocratie » que le pouvoir actuel fait preuve, l’Etat quant à lui, ne compte pas tolérer des « tentatives de sabotage » de l’ancien régime à la venue de son hôte, Barack Obama. Et pour se faire, les libéraux quant à eux, ont longtemps fait compris au président Macky Sall que le droit à la marche est inscrit dans la constitution.
Même si cette visite se déroule dans un contexte pas comme les autres, avec notamment le problème de l’insécurité dans la sous région avec Al Qaida au Maghreb, les libéraux comptent dérouler leur plan d’action pour fustiger le manque de démocratie au Sénégal et qui à leur yeux, le seul et unique responsable n’est personne d’autre que le président de la République Macky Sall. Pour ce faire, des réunions hebdomadaires, nous souffle l’Observateur, se tiennent régulièrement à la présidence de la République.
Les agents de renseignements, la Police de l’air et des frontières, est activée pour un meilleur préparatif de la venue du président américain. Un test grandeur-nature pour le nouveau Directeur général de la Police, le commissaire divisionnaire de classe exceptionnel, Abdoulaye Niang. Toutefois, le président de Rewmi, Idrissa Seck, qui était hier à Touba a fustigé la position du pouvoir. Il a dénoncé cette menace qui à ses yeux, n’est qu’une violation des dispositions de la loi fondamentale, qui inscrit le droit à la marche.
A rappeler que lors de l’inauguration du Monument de la Renaissance, Benno Siggil Senegal, l’ensemble des partis de l’opposition avait organisé une marche à l’avenue Bourguiba, alors que l’ancien président de la République Abdoulaye Wade recevait à cette occasion, une vingtaine de chefs d’Etat Africains aux pieds de l’édifice sise aux Mamelles.
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