Le Sénégal a besoin aujourd’hui d’une Assemblée nationale de rupture, où aucun parti ne pourra prétendre détenir la majorité mécanique pour abuser de son pouvoir’’, a-t-il dans un entretien à l’APS.
Selon lui, ‘’cette alternance voulue par les Sénégalais doit nécessairement se traduire à l’Assemblée nationale où toutes les forces vives du pays seront représentées’’.
Le SPD cultive ‘’les valeurs d’éthique, la morale, pour une bonne gouvernance’’ afin de ‘’permettre aux populations sénégalaises d’être les véritables bénéficiaires des retombées d’un pays émergent, tant sur le plan social, de l’éducation et la santé’’, a indiqué Matabara Diop, également président de la communauté rurale de Meouane (Tivaouane).
Il a souligné que son parti a investi des représentants dans les 45 départements du Sénégal et espère faire un bon score aux législatives du 1er juillet.
Matabara Diop, ancien directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), a par ailleurs invité les nouvelles autorités à ‘’repenser le système éducatif sénégalais, en orientant ce secteur vers la formation’’.
‘’Il ne sert à rien d’avoir des bacheliers et de les mettre en nombre pléthorique à l’université’’, selon le leader du SPD, estimant qu’il faut ‘’favoriser la formation dans les filières porteuse qui permettent aux élèves et étudiants d’y trouver un intérêt’’.
Pour lui, ‘’ni les états généraux, encore moins les concertations tout azimut, ne peuvent à eux seuls résoudre cette crise scolaire’’.
‘’La situation est tellement profonde, qu’on ne doit pas parler aujourd’hui de sauver une année, mais plutôt d’une volonté politique affichée et déterminée, pour mettre tous les acteurs devant leur responsabilité’’, a-t-il souligné
"12,1 milliards dépensés en 3 mois à la Primature’’ : Guy Marius Sagna corrige Madiambal
