Les rappeurs sénégalais doivent donner de la place aux instruments à percussion made in Sénégal. C’est le plaidoyer de Mbaye Dièye Faye, patron du groupe « Sing Sing » rythme, qui estime qu’il est temps que les rappeurs prennent les sabars, tambours, jembés, khinns, tama, etc, pour les utilisés comme base. Il a donné l’exemple des rythmes américains et ouolofs qu’on retrouve dans le sabar. Ce mélange des percussions traditionnels associés au rap, « va donner aux personnes âgées l’envie d’écouter le rap avec un rythme Sabar accompagné du Xalam » illustre t-il dans le journal WalfQuotidien.
Selon le percussionniste de Super Etoile, toutes les ethnies ont leurs rythmes qui commencent à disparaître. C’est pourquoi il propose d« aller dans le Sénégal des profondeurs pour renouer avec les sonorités à de rares occasions ». Pour lui la diversité des instruments montre que le Sénégal est un pays de percussion.