«L’Organisation des Nations Unies a incontestablement beaucoup fait en faveur des droits fondamentaux de la personne humaine : de la délocalisation à la mondialisation de la démocratie et à l’émergence d’une société civile internationale acteur majeur de la vie internationale».
C’est ce qu’a soutenu le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Sidika Kaba, en marge d’un débat thématique de haut niveau intitulé “ONU70 : Les droits de l’homme au centre des préoccupations mondiales”.
Mais malheureusement, poursuit Me Kaba, «des violations massives des droits humains continuent de sévir partout dans le monde et souvent contre les couches les plus vulnérables. Et dans les situations de conflits, les femmes sont prises pour cibles de guerre, et sont victimes de toutes les formes de crimes sexuels et de violences à caractère sexiste. Et ce sont les enfants soldats qui sont commis à des tâches d’inhumanité et de criminalité. On leur ôte ainsi le droit à un avenir. Et ce sont des millions de réfugiés qui sont dans le désarroi et perdus».
Le ministre estime que cette «situation d’injustice et d’intolérance, est inacceptable au 21ème siècle et ne saurait perdurer davantage». Sidiki Kaba de poursuivre : «Nous avons les moyens de nous y opposer et de constituer un puissant rempart contre l’extrémisme violent, le terrorisme, la xénophobie pour respecter et assurer une égale dignité à tous».
De l’avis du Garde des sceaux, «la promotion, la protection et la défense des droits de l’homme individuels et collectifs doivent plus que jamais demeurer le premier des enjeux de la politique internationale». Parce que, «ces droits qui sont individuels, interdépendants, inviolables et universels ne doivent pas être l’otage des intérêts géopolitiques et géostratégiques».
Pour y parvenir, le ministre que ces droits doivent être l’affaire de tous pour que tous les êtres humains aient droit aux droits sans distinction sans discrimination et sans exclusion.