Les habitants de ce village communément appelé ''Keur Samba Laobé'' parlent peu -du moins lors de la visite de journalistes- de l'affaire Cheikh Béthio Thioune.
Ce dernier a été arrêté le 23 avril dernier, après la découverte des cadavres de deux de ses disciples, Bara Sow (37 ans) et Ababacar Diagne (40 ans). Il est poursuivi pour complicité de meurtre, inhumation de cadavres sans autorisation, détention d’armes et association de malfaiteurs.
Jeudi soir, des médias sénégalais ont annoncé qu'il venait de bénéficier d'une liberté provisoire, après plusieurs refus des juges, alors qu’il se trouve présentement en France pour des raisons médicales.
A Médinatoul Salam, personne ne commente la nouvelle selon laquelle M. Thioune bénéficie d'une liberté provisoire.
''Nous avons reçu l'ordre de ne pas parler de ce sujet (l'affaire Thioune). L'ordre aussi de ne laisser personne rentrer dans la maison'', déclarent presque en chœur des jeunes vêtus tous d'un boubou traditionnel blanc. Ils passent pour des vigiles, devant le domicile du chef des Thiantacounes.
Dans le village, le visiteur perd un interlocuteur quand, lors d'une discussion avec l'un des habitants, il évoque l'affaire ayant conduit M. Thioune dans les liens de la prévention ou encore sa liberté provisoire.
''Est-ce que c'est vrai?'' questionne tout de même l'un des jeunes hommes rencontrés devant son domicile, à l'évocation de la liberté provisoire du chef des Thiantacounes.
M. Thioune vient de bénéficier de cette mesure, après plusieurs refus des juges, alors qu’il se trouve présentement en France pour des raisons médicales.
Emprisonné à Thiès, il a été transféré à la Maison d’arrêt de Rebeuss, à Dakar, pour des raisons de sécurité, avant d’être admis au Pavillon spécial de l’Hôpital Aristide Le Dantec.
Le 22 octobre, ses disciples avaient protesté contre sa détention. Dans le centre-ville de Dakar, ils avaient saccagé des biens publics et privés.
Ce dernier a été arrêté le 23 avril dernier, après la découverte des cadavres de deux de ses disciples, Bara Sow (37 ans) et Ababacar Diagne (40 ans). Il est poursuivi pour complicité de meurtre, inhumation de cadavres sans autorisation, détention d’armes et association de malfaiteurs.
Jeudi soir, des médias sénégalais ont annoncé qu'il venait de bénéficier d'une liberté provisoire, après plusieurs refus des juges, alors qu’il se trouve présentement en France pour des raisons médicales.
A Médinatoul Salam, personne ne commente la nouvelle selon laquelle M. Thioune bénéficie d'une liberté provisoire.
''Nous avons reçu l'ordre de ne pas parler de ce sujet (l'affaire Thioune). L'ordre aussi de ne laisser personne rentrer dans la maison'', déclarent presque en chœur des jeunes vêtus tous d'un boubou traditionnel blanc. Ils passent pour des vigiles, devant le domicile du chef des Thiantacounes.
Dans le village, le visiteur perd un interlocuteur quand, lors d'une discussion avec l'un des habitants, il évoque l'affaire ayant conduit M. Thioune dans les liens de la prévention ou encore sa liberté provisoire.
''Est-ce que c'est vrai?'' questionne tout de même l'un des jeunes hommes rencontrés devant son domicile, à l'évocation de la liberté provisoire du chef des Thiantacounes.
M. Thioune vient de bénéficier de cette mesure, après plusieurs refus des juges, alors qu’il se trouve présentement en France pour des raisons médicales.
Emprisonné à Thiès, il a été transféré à la Maison d’arrêt de Rebeuss, à Dakar, pour des raisons de sécurité, avant d’être admis au Pavillon spécial de l’Hôpital Aristide Le Dantec.
Le 22 octobre, ses disciples avaient protesté contre sa détention. Dans le centre-ville de Dakar, ils avaient saccagé des biens publics et privés.