Les prévisions astrologiques sur l’école sénégalaise ne sont pas bonnes. Et c’est le Grand-cadre qui veut être l’élément perturbateur. « A l’issue du déjeuner que nous avions eu avec le chef de l’Etat, des engagements avaient été pris. Un mois après, aucune de ces mesures n’a pas été respectée », se désole Mamadou Lamine Dianté du Grand-cadre qui menace de « déposer un préavis de grève » si leurs revendications ne trouvent pas des solutions de la part des autorités. S’exprimant à l’issue d’un Conseil interministériel sur la rentrée scolaire, Dianté a listé « les griefs » qui ont amené son syndicat à se radicaliser. « Jusqu’à la date du 29 octobre, il n’y a aucune liste de mise en œuvre des enseignants nouvellement intégrés. Cela veut dire qu’il n’y aura pas de mise en solde cette année. Et ce mois-ci, il n’y a pas eu de paiements des rappels alors que le président de la République avait donné l’échéance du 31 décembre pour payer l’ensemble « des rappels », s’émeut-il. Des questions présentes dans l’espace scolaire et qui font « qu’on n’est pas à l’abri du réchauffement du front social », fulmine Dianté sous un ton menaçant. « Et ce serait imprudent pour nous de ne pas déposer de préavis de grève », pense Dianté.
Pour Abdoulaye Ndoye du Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire (Cusems), l’Etat devrait respecter les engagements pris pour une pacification de l’espace scolaire. « La question du non alignement de l’indemnité de logement des enseignants aux agents de la Fonction publique pose une question de justice et d’équité dans un contexte de gouvernance vertueuse », a-t-il estimé. Le coordonnateur de ce syndicat n’a pas aussi manqué de faire d’autres suggestions au gouvernement. « Nous avons également dit que le gouvernement puisse trouver un système pour un financement endogène du système éducatif sénégalais. Cela nous permettra de nous affranchir des institutions internationales. Parce que dans les deux rapports, il est ressorti des problèmes de budget. Et nous avons l’exemple de la réduction des budgets de fonctionnement des établissements qui impactent négativement sur la qualité des enseignements apprentissages et sur le quantum horaire », a-t-il indiqué
Pour Abdoulaye Ndoye du Cadre unitaire des syndicats de l’enseignement moyen secondaire (Cusems), l’Etat devrait respecter les engagements pris pour une pacification de l’espace scolaire. « La question du non alignement de l’indemnité de logement des enseignants aux agents de la Fonction publique pose une question de justice et d’équité dans un contexte de gouvernance vertueuse », a-t-il estimé. Le coordonnateur de ce syndicat n’a pas aussi manqué de faire d’autres suggestions au gouvernement. « Nous avons également dit que le gouvernement puisse trouver un système pour un financement endogène du système éducatif sénégalais. Cela nous permettra de nous affranchir des institutions internationales. Parce que dans les deux rapports, il est ressorti des problèmes de budget. Et nous avons l’exemple de la réduction des budgets de fonctionnement des établissements qui impactent négativement sur la qualité des enseignements apprentissages et sur le quantum horaire », a-t-il indiqué