des députes membres du Réseau des parlementaires de lutte contre la corruption et pour la promotion de la bonne gouvernance (APNAC) participent à un atelier de sensibilisation sur le projet de lutte contre la mendicité forcée des enfants ouvert samedi à Saly-Portudal (Mbour), a constaté l’APS.
Selon le secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Aboubacry Mbodji, le Sénégal a ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques nationaux et internationaux qui consacrent les droits fondamentaux de l’enfant parmi lesquels le droit à la santé, à la protection, à la participation et à l’éducation.
Toutefois, « nous continuons d’observer plusieurs formes de violation des droits les plus élémentaires des enfants, comme le droit à l’éducation, en particulier des enfants talibés », a relevé M. Mbodji.
M. Mbodji a rappelé que la cartographie des daaras (écoles coraniques) réalisée dernièrement à Dakar par la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP) a dénombré un effectif de 54 837 enfants mendiants dont 38 079 parmi lesquels 16 758 filles.
« Toutes les études réalisées sur la lancinante question de la mendicité des enfants lors des cinq dernières années (...) ont montré la précarité économique de la mendicité exercée par les enfants talibés », a déclaré Mbodji.
En vue d’apporter la réponse à cette situation de vulnérabilité qui affecte la vie et la survie de plusieurs dizaines de milliers d’enfants, l’Etat du Sénégal a pris un certain nombre de mesures comme le programme de modernisation des daaras.
Mais, ‘’eu égard aux principes d’équité et d’égalité qui régissent tout processus de démocratisation et de bonne gouvernance (...), l’adoption de mesures normatives qui encadrent et réglementent l’ouverture et la gestion des daaras s’imposent’’, selon le secrétaire général de la RADDHO.
D’où, à son avis, l’opportunité pour la RADDHO de travailler en étroite collaboration avec l'APNAC, pour promouvoir l’accès de tous les enfants ‘’une éducation gratuite et adaptée’’.
En vue de définir les orientations des actions qui seront menées de manière concertée dans le cadre de cette collaboration, cet atelier est organisé pour sensibiliser les parlementaires.
Président de la section sénégalaise de l’APNAC, le député Mbaye Niang a estimé que ''le Sénégal, dans bien des domaines, est un modèle pour le reste de l’Afrique''.
''D’où la pertinence, a-t-il dit, de voter une loi qui met en place des conditions favorables à une meilleure prise en charge les préoccupations des arabisants''
Selon le secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO), Aboubacry Mbodji, le Sénégal a ratifié la quasi-totalité des instruments juridiques nationaux et internationaux qui consacrent les droits fondamentaux de l’enfant parmi lesquels le droit à la santé, à la protection, à la participation et à l’éducation.
Toutefois, « nous continuons d’observer plusieurs formes de violation des droits les plus élémentaires des enfants, comme le droit à l’éducation, en particulier des enfants talibés », a relevé M. Mbodji.
M. Mbodji a rappelé que la cartographie des daaras (écoles coraniques) réalisée dernièrement à Dakar par la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes (CNLTP) a dénombré un effectif de 54 837 enfants mendiants dont 38 079 parmi lesquels 16 758 filles.
« Toutes les études réalisées sur la lancinante question de la mendicité des enfants lors des cinq dernières années (...) ont montré la précarité économique de la mendicité exercée par les enfants talibés », a déclaré Mbodji.
En vue d’apporter la réponse à cette situation de vulnérabilité qui affecte la vie et la survie de plusieurs dizaines de milliers d’enfants, l’Etat du Sénégal a pris un certain nombre de mesures comme le programme de modernisation des daaras.
Mais, ‘’eu égard aux principes d’équité et d’égalité qui régissent tout processus de démocratisation et de bonne gouvernance (...), l’adoption de mesures normatives qui encadrent et réglementent l’ouverture et la gestion des daaras s’imposent’’, selon le secrétaire général de la RADDHO.
D’où, à son avis, l’opportunité pour la RADDHO de travailler en étroite collaboration avec l'APNAC, pour promouvoir l’accès de tous les enfants ‘’une éducation gratuite et adaptée’’.
En vue de définir les orientations des actions qui seront menées de manière concertée dans le cadre de cette collaboration, cet atelier est organisé pour sensibiliser les parlementaires.
Président de la section sénégalaise de l’APNAC, le député Mbaye Niang a estimé que ''le Sénégal, dans bien des domaines, est un modèle pour le reste de l’Afrique''.
''D’où la pertinence, a-t-il dit, de voter une loi qui met en place des conditions favorables à une meilleure prise en charge les préoccupations des arabisants''