Diourbel, 28 mars (APS) - La Chambre criminelle du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel (centre) a prononcé jeudi une peine d’emprisonnement à perpétuité à l’encontre de Babacar Faye, un jeune homme d’une vingtaine d’années qui comparaissait pour meurtre, a constaté l’APS.
Le prévenu, âgé de 19 ans au moment de son arrestation, a notamment été reconnu coupable d’assassinat et condamné aux travaux forcés à perpétuité.
Il était accusé d’avoir perpétré le meurtre de son cousin, Modou Sène, après l’avoir surpris la nuit dans une chambre et lui avoir asséné des coups de pilon fatals.
Les faits remontent au 28 septembre 2017. Cette nuit-là, les résidents d’une maison située quartier Thierno Kandji de Diourbel ont été réveillés par des bruits de coups émanant d’une des chambres. Sur place, ils ont eu la surprise de retrouver la victime gisant à même le sol après avoir reçu plusieurs coups de pilon.
Les témoignages recueillis à la suite de l’enquête ouverte ont alors rapidement permis aux hommes du commissariat de Diourbel d’identifier l’auteur présumé des faits. Il a ensuite été arrêté avec l’aide de ses parents.
Tout serait parti d’une banale histoire de vol. La victime accusant son cousin de lui avoir subtilisé sa clé USB et de l’avoir vendu. Il s’en était suivi une dispute puis une altercation physique dans la journée. Vraisemblablement malmené durant la journée, l’accusé a mûri son coup et attendu la nuit pour se ruer sur la victime, laquelle était déjà endormie, selon l’accusation.
Une version confirmée par des membres de la famille ayant témoigné au procès.
Devant la barre, le mis en cause a reconnu avoir été l’auteur des coups de pilon tout en niant avoir eu l’intention de donner la mort à son cousin.
« Je ne savais même pas là où je le frappais. J’étais surpris de savoir qu’il était mort à la suite des coups. En prison, je suis resté deux mois sans manger ni boire car je ne cessais de penser à lui », s’est-t-il ainsi défendu.
« Je ne suis pas violent, mais je souffrais de problèmes mentaux. Je revenais d’ailleurs ce jour-là de Touba ou je suivais un traitement à l’hôpital », a-t-il ensuite expliqué.
Des arguments balayés par le ministère public. Dans son réquisitoire, le procureur de la République a tenté démontrer, au de-là du doute raisonnable, l’intention manifeste de l’accusé de porter atteinte à la vie de la victime.
« L’assassinat a été le dessein de l’accusé. Il ne pouvait pas ignorer que les coups portés et les parties du corps visées ne pouvaient laisser aucune chance de survie à la victime. Il ne pouvait pas ignorer que l’acte qu’il posait serait mortel », a souligné le représentant du parquet, avant de demander une condamnation à perpétuité.
Il sera suivi par le juge de la Chambre criminelle du TGI de Diourbel, en dépit des arguments développés par l’avocat de la défense sur l’impossibilité d’apporter la preuve de la volonté de tuer de son client.
Le prévenu, âgé de 19 ans au moment de son arrestation, a notamment été reconnu coupable d’assassinat et condamné aux travaux forcés à perpétuité.
Il était accusé d’avoir perpétré le meurtre de son cousin, Modou Sène, après l’avoir surpris la nuit dans une chambre et lui avoir asséné des coups de pilon fatals.
Les faits remontent au 28 septembre 2017. Cette nuit-là, les résidents d’une maison située quartier Thierno Kandji de Diourbel ont été réveillés par des bruits de coups émanant d’une des chambres. Sur place, ils ont eu la surprise de retrouver la victime gisant à même le sol après avoir reçu plusieurs coups de pilon.
Les témoignages recueillis à la suite de l’enquête ouverte ont alors rapidement permis aux hommes du commissariat de Diourbel d’identifier l’auteur présumé des faits. Il a ensuite été arrêté avec l’aide de ses parents.
Tout serait parti d’une banale histoire de vol. La victime accusant son cousin de lui avoir subtilisé sa clé USB et de l’avoir vendu. Il s’en était suivi une dispute puis une altercation physique dans la journée. Vraisemblablement malmené durant la journée, l’accusé a mûri son coup et attendu la nuit pour se ruer sur la victime, laquelle était déjà endormie, selon l’accusation.
Une version confirmée par des membres de la famille ayant témoigné au procès.
Devant la barre, le mis en cause a reconnu avoir été l’auteur des coups de pilon tout en niant avoir eu l’intention de donner la mort à son cousin.
« Je ne savais même pas là où je le frappais. J’étais surpris de savoir qu’il était mort à la suite des coups. En prison, je suis resté deux mois sans manger ni boire car je ne cessais de penser à lui », s’est-t-il ainsi défendu.
« Je ne suis pas violent, mais je souffrais de problèmes mentaux. Je revenais d’ailleurs ce jour-là de Touba ou je suivais un traitement à l’hôpital », a-t-il ensuite expliqué.
Des arguments balayés par le ministère public. Dans son réquisitoire, le procureur de la République a tenté démontrer, au de-là du doute raisonnable, l’intention manifeste de l’accusé de porter atteinte à la vie de la victime.
« L’assassinat a été le dessein de l’accusé. Il ne pouvait pas ignorer que les coups portés et les parties du corps visées ne pouvaient laisser aucune chance de survie à la victime. Il ne pouvait pas ignorer que l’acte qu’il posait serait mortel », a souligné le représentant du parquet, avant de demander une condamnation à perpétuité.
Il sera suivi par le juge de la Chambre criminelle du TGI de Diourbel, en dépit des arguments développés par l’avocat de la défense sur l’impossibilité d’apporter la preuve de la volonté de tuer de son client.