L'ex-pilote allemand Michael Schumacher, 44 ans, septuple champion du monde de Formule 1, se trouve lundi 30 décembre dans un état critique à l'hôpital de Grenoble après une chute à skis à Méribel, dans les Alpes françaises. « Il souffrait d'un traumatisme crânien grave avec coma à son arrivée, qui a nécessité immédiatement une intervention neurochirurgicale », a expliqué dimanche le centre hospitalier universitaire de Grenoble (CHU), où il a été admis.
Lundi, l'hôpital a précisé que les médecins ne pouvaient toujours pas « [se] prononcer sur le devenir de Michael Schumacher », lequel était placé en coma artificiel, « toujours dans une situation critique ». « On peut parler d'un pronostic vital engagé. Il est en réanimation, sa condition est jugée très sérieuse », a indiqué à la presse Jean-François Payen, chef du service de réanimation du CHU de Grenoble.
Précisant qu'il était trop tôt pour émettre un pronostic, le professeur Payen a déclaré que l'ancien pilote allemand souffrait de « lésions diffuses et sérieuses », « d'hypertension intracrânienne, d'hématomes et contusions cérébrales, ainsi que d'un œdème cérébral ». Selon le neurochirurgien Stephan Chabardes, il n'est « pas prévu de faire une deuxième intervention chirurgicale ».
SA TÊTE A HEURTÉ UNE PIERRE
L'ancien champion de Formule 1 a chuté alors qu'il faisait du hors-piste avec son fils de 14 ans dans la station de Méribel, en Savoie. Protégée par un casque, sa tête est allée heurter une pierre. Deux pisteurs-secouristes sont immédiatement intervenus pour lui venir en aide, rapidement rejoints par des gendarmes. « Quelqu'un qui aurait fait ce type de choc sans casque, certainement, ne serait pas arrivé jusqu'ici », a relevé M. Payen.
Selon le docteur Chabardes, l'Allemand est arrivé dimanche au CHU de Grenoble « dans un état obnubilé, agité ». « Il avait des mouvements spontanés des quatre membres mais ne répondait pas aux questions », a précisé le médecin. L'état du champion s'est ensuite « rapidement détérioré » et il est tombé dans le coma, « avec des signes d'hypertension intracrânienne ».
Dimanche, un communiqué de la station de ski de Méribel avait affirmé que le champion de F1 souffrait d'un « traumatisme crânien grave » mais que sa vie n'était pas en danger. Les gendarmes du peloton de haute montagne de Courchevel, la station voisine, qui sont intervenus sur les lieux de l'accident, avaient confirmé ce diagnostic à l'AFP, évoquant un « traumatisme crânien sévère ».
L'arrivée au CHU de Grenoble de Gérard Saillant, un chirurgien parisien, avait également alimenté les spéculations sur l'état de santé réel du champion. Le professeur, ancien chef de service orthopédique et traumatologique de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, qui dirige aujourd'hui l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), était arrivé en urgence à l'hôpital dans une voiture de la gendarmerie.
SOUTIENS
Dimanche en fin d'après-midi, quelques admirateurs du champion sont arrivés devant l'entrée des urgences de l'hôpital, coiffés de casquettes aux couleurs de Ferrari, l'ancienne écurie de l'Allemand. L'ancien pilote français Olivier Panis, qui a côtoyé Schumacher sur les circuits de 1994 à 2004, est venu aux nouvelles. Devant les journalistes, le pilote lyonnais a fait part de son « inquiétude » sur l'état de santé de son ami.
L'Allemand Sebastian Vettel, quadruple champion du monde de F1, s'est dit lundi « choqué » par l'accident de son compatriote. « Je suis choqué et j'espère qu'il va aller mieux le plus vite possible », a dit le sportif de 26 ans à l'agence allemande SID. « Je souhaite à sa famille toute la force » nécessaire, a-t-il dit. Felipe Massa, pilote brésilien, a fait savoir qu'il « pri[ait] » pour son « frère » et lui a souhaité « un rétablissement rapide ». Le champion français Romain Grosjean a écrit sur Twitter : « Toutes nos pensées sont avec Schumi et sa famille » et espéré qu'il allait « vite se rétablir ».
Angela Merkel a elle aussi réagi : « Comme des millions de personnes en Allemagne, la chancelière et les membres du gouvernement allemand ont été totalement bouleversés en apprenant l'accident », indique ce lundi le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, lors d'un point presse régulier.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie sur les circonstances de l'accident dont a été victime Michael Schumacher, selon la direction de la station de Méribel.
Lundi, l'hôpital a précisé que les médecins ne pouvaient toujours pas « [se] prononcer sur le devenir de Michael Schumacher », lequel était placé en coma artificiel, « toujours dans une situation critique ». « On peut parler d'un pronostic vital engagé. Il est en réanimation, sa condition est jugée très sérieuse », a indiqué à la presse Jean-François Payen, chef du service de réanimation du CHU de Grenoble.
Précisant qu'il était trop tôt pour émettre un pronostic, le professeur Payen a déclaré que l'ancien pilote allemand souffrait de « lésions diffuses et sérieuses », « d'hypertension intracrânienne, d'hématomes et contusions cérébrales, ainsi que d'un œdème cérébral ». Selon le neurochirurgien Stephan Chabardes, il n'est « pas prévu de faire une deuxième intervention chirurgicale ».
SA TÊTE A HEURTÉ UNE PIERRE
L'ancien champion de Formule 1 a chuté alors qu'il faisait du hors-piste avec son fils de 14 ans dans la station de Méribel, en Savoie. Protégée par un casque, sa tête est allée heurter une pierre. Deux pisteurs-secouristes sont immédiatement intervenus pour lui venir en aide, rapidement rejoints par des gendarmes. « Quelqu'un qui aurait fait ce type de choc sans casque, certainement, ne serait pas arrivé jusqu'ici », a relevé M. Payen.
Selon le docteur Chabardes, l'Allemand est arrivé dimanche au CHU de Grenoble « dans un état obnubilé, agité ». « Il avait des mouvements spontanés des quatre membres mais ne répondait pas aux questions », a précisé le médecin. L'état du champion s'est ensuite « rapidement détérioré » et il est tombé dans le coma, « avec des signes d'hypertension intracrânienne ».
Dimanche, un communiqué de la station de ski de Méribel avait affirmé que le champion de F1 souffrait d'un « traumatisme crânien grave » mais que sa vie n'était pas en danger. Les gendarmes du peloton de haute montagne de Courchevel, la station voisine, qui sont intervenus sur les lieux de l'accident, avaient confirmé ce diagnostic à l'AFP, évoquant un « traumatisme crânien sévère ».
L'arrivée au CHU de Grenoble de Gérard Saillant, un chirurgien parisien, avait également alimenté les spéculations sur l'état de santé réel du champion. Le professeur, ancien chef de service orthopédique et traumatologique de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, qui dirige aujourd'hui l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), était arrivé en urgence à l'hôpital dans une voiture de la gendarmerie.
SOUTIENS
Dimanche en fin d'après-midi, quelques admirateurs du champion sont arrivés devant l'entrée des urgences de l'hôpital, coiffés de casquettes aux couleurs de Ferrari, l'ancienne écurie de l'Allemand. L'ancien pilote français Olivier Panis, qui a côtoyé Schumacher sur les circuits de 1994 à 2004, est venu aux nouvelles. Devant les journalistes, le pilote lyonnais a fait part de son « inquiétude » sur l'état de santé de son ami.
L'Allemand Sebastian Vettel, quadruple champion du monde de F1, s'est dit lundi « choqué » par l'accident de son compatriote. « Je suis choqué et j'espère qu'il va aller mieux le plus vite possible », a dit le sportif de 26 ans à l'agence allemande SID. « Je souhaite à sa famille toute la force » nécessaire, a-t-il dit. Felipe Massa, pilote brésilien, a fait savoir qu'il « pri[ait] » pour son « frère » et lui a souhaité « un rétablissement rapide ». Le champion français Romain Grosjean a écrit sur Twitter : « Toutes nos pensées sont avec Schumi et sa famille » et espéré qu'il allait « vite se rétablir ».
Angela Merkel a elle aussi réagi : « Comme des millions de personnes en Allemagne, la chancelière et les membres du gouvernement allemand ont été totalement bouleversés en apprenant l'accident », indique ce lundi le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, lors d'un point presse régulier.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie sur les circonstances de l'accident dont a été victime Michael Schumacher, selon la direction de la station de Méribel.